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Critique de Mero


Mero
01 septembre 2017
Mon premier Guillaume Musso. Je pense que ce sera également le dernier. Une de mes connaissances adore tous ses livres et celui ci reste son préféré alors par curiosité je m'y suis essayé. Je comprends pourquoi ce genre d'écriture plaît autant aux femmes mais ce n'est pas du tout ma tasse de thé.

Cela m'a rappelé les romans de Marc Lévy que j'avais pu lire il y a déjà quelques années. C'est sûrement l'une des raisons pour laquelle on compare souvent ces deux auteurs.

Tout est évidemment trop cliché, trop attendu. le début du livre m'a donné un fou rire quand l'auteur décrit l'appartement de Nikki. Je devinais à l'avance ce qu'il allait dire avant qu'il ne finisse ses phrases. Un loft, bien évidemment situé à Manhattan, dans un ancien bâtiment industriel avec poutres apparentes et murs en briques. Un appartement décoré par des meubles chinés à la brocante...
Le reste de l'histoire est un amoncellement de clichés que l'on retrouve généralement dans la presse féminine.

Bien sûr Nikki a été mannequin, mais maintenant elle fait de la peinture pour joindre les deux bouts. Elle aime l'art, la musique underground, le cosmopolitisme et fumer son chichon pour être une baba cool. C'est une femme insoumise qui n'impose aucune barrière à ses enfants. Elle couche avec tout New York, surtout avec des gens de races différentes parce que c'est une femme très ouverte au métissage. Elle ne supporte pas le racisme ni l'homophobie. Elle est à la pointe de la décadence occidentale. Si Nikki était française elle voterait surement Macron.

Comme elle aime le frisson elle vole des culottes dans les supermarchés. Et comme le train-train c'est pas son truc, elle a assuré ses vieux jours en séduisant un mec qui est son exact opposé avec en plus un gros compte en banque. Sebastian est conservateur, rigide, discipliné, mais il a surtout un énorme balai dans le cul qu'il traîne depuis l'enfance.

On suit leurs aventures dans un jeu de pistes qui fait penser à Dan Brown pour retrouver leurs deux mioches. Une pétasse hautaine qui ressemble à papa, et un déchet geek qui ressemble à maman. Il ne faut pas être une lumière pour ne pas comprendre que tout ça n'est qu'une mise en scène de Jeremy quand Nikki fait la description de sa chambre... alors pour la qualité de l'intrigue ça tombe à l'eau dès le début forcément.

La romance n'a pas vraiment sa place ici. D'ailleurs ces intrigues sont tellement invraisemblables qu'elles ont dû finir par gonfler Musso lui-même pour qu'il ponde de ses fesses une histoire abracadabrantesque de jeune blondasse qui fait l'attention Whore sur Instagram tout en s'imaginant arnaquer des pigeons dans l'espoir de devenir l'impératrice de la drogue au Brésil.... LOL !

La fin est prodigieusement bâclé en deux minutes chrono.
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