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Critique de Thaliie
Tout d'abord ce livre est le premier Musso que je lis. Je n'avais jamais été attirée par les romans de cet auteur, mais cette année, en plein burn out pendant mes révisions il me fallait quelque chose pour me détendre, pas trop prise de tête, que je puisse lire facilement et vite, afin de penser à autre chose.
Le résumé de 4e de couverture avait l'air vraiment sympa, j'aimais bien l'idée du thriller avec deux personnes inconnues qui se réveillent menottées sur un même banc à l'autre bout du monde, sans savoir comment elles ont atteri là .... mais le livre n'a pas été à la hauteur de mes éspérances......
Bon, vu les critiques que j'avais déja entendues sur certains livres de Musso, cela aurait pu être pire et tout n'est pas à jeter, mais il y a quand même beaucoup de choses qui m'ont dérangée:
- le personnage principal, Alice , ne m'a pas du tout paru sympathique pendant les deux tiers du roman. Même quand on raconte son histoire dramatique, je l'ai plus trouvée stupide et égoïste que courageuse et héroïque. Parce qu'elle est comme ça Alice : autoritaire, impulsive, assez irréfléchie, qui en se rend pas compte du danger ... Et surtout qui y entraine les autres .... c'est ce point qui m'a le plus agacée, non seulement elle doit toujours avoir raison, mais en plus si elle est dans la merde, les autres doivent au choix y être avec elle où trimer 24 h/24 pour l'en sortir.
J'ai commencé à avoir de l'empathie pour elle seulement à partir du moment où toutes ses certitudes basculent, que d'un coup elle ne sait plus à qui faire confiance et que tous ses repères sautent, ça la rend plus humaine.
- 2e point qui m'a particulièrement agacée : les descriptions ! Musso nous décrit les états-unis et particulièrement New-York comme si on y allait tous les jours et qu'on voyait parfaitement ce qu'il voulait dire. Alors non, je ne suis jamais allée aux états unis, le Bow bridge ne me dit rien , on peut me décrire les rues de new-york autant que vous voulez à part la statue de la liberté, Central park vite fait et la cinquième avenue, avec Musso, ça ne plante pas vraiment un décor dans ma tête. Ce qui est bien dommage, puisqu'il passe des pages entières à meubler le vide, euh pardon, décrire New-York.
ET PUIS LA CHUTE! alors là je dis NON NON NON NON!
( à partir de là je ne garantis pas de ne pas faire de spoilers hein !)
Autant le chapitre d'avant avec tous les renversements de situation, tous les personnages qui sont remis en question et surtout Gabriel qui pourrait en fait être Vaughn alors ça j'ai adoré et j'aurais bien aimé que l'auteur creuse plus dans ce sens là (même si je vois pas vraiment comment il aurait pu s'en dépatouiller s'en être un as du polar et la suite m'a donné raison ^^).
Par contre cette histoire d'Alzheimer précoce m'a énormément déçue ... TOUT CA POUR CA ? Non parce que si il veut parler d'Alice avec un alzheimer précoce, je préviens qu'il me parait difficile voir impossible d'égaler Still Alice de Lisa Genova.
Et puis, comme dit dans le roman , là ça commence à faire vraiment beaucoup pour un seul personnage et c'est vraiment un Alzheimer TRES PRECOCE (Attention là c'est la future médecin qui parle) puisqu'un alzheimer précoce est définit par une apparition des symptômes avant 60 ans , hors là Alice en a 38 et personne dans sa famille ne présente de signes ....
BREF!
Une idée de base intéressante, mais trop de divagations, de théories pas assez développées et une fin qui nous laisse sur notre faim (le jeu de mots n'est pas fait exprés). Bref, une première expérience pas tellement positive de la lecture d'un roman de Musso.
Je n'exclus pourtant pas tout à fait l'idée d'en relire un jour, en espérant que l'expérience soit meilleure.
Merci si vous avez réussi à lire jusque là ( je ne sais pas faire de critiques sans écrire des pavés alors que dans ma tête ça tenait en 3 lignes ^^)
Thaliie
Le résumé de 4e de couverture avait l'air vraiment sympa, j'aimais bien l'idée du thriller avec deux personnes inconnues qui se réveillent menottées sur un même banc à l'autre bout du monde, sans savoir comment elles ont atteri là .... mais le livre n'a pas été à la hauteur de mes éspérances......
Bon, vu les critiques que j'avais déja entendues sur certains livres de Musso, cela aurait pu être pire et tout n'est pas à jeter, mais il y a quand même beaucoup de choses qui m'ont dérangée:
- le personnage principal, Alice , ne m'a pas du tout paru sympathique pendant les deux tiers du roman. Même quand on raconte son histoire dramatique, je l'ai plus trouvée stupide et égoïste que courageuse et héroïque. Parce qu'elle est comme ça Alice : autoritaire, impulsive, assez irréfléchie, qui en se rend pas compte du danger ... Et surtout qui y entraine les autres .... c'est ce point qui m'a le plus agacée, non seulement elle doit toujours avoir raison, mais en plus si elle est dans la merde, les autres doivent au choix y être avec elle où trimer 24 h/24 pour l'en sortir.
J'ai commencé à avoir de l'empathie pour elle seulement à partir du moment où toutes ses certitudes basculent, que d'un coup elle ne sait plus à qui faire confiance et que tous ses repères sautent, ça la rend plus humaine.
- 2e point qui m'a particulièrement agacée : les descriptions ! Musso nous décrit les états-unis et particulièrement New-York comme si on y allait tous les jours et qu'on voyait parfaitement ce qu'il voulait dire. Alors non, je ne suis jamais allée aux états unis, le Bow bridge ne me dit rien , on peut me décrire les rues de new-york autant que vous voulez à part la statue de la liberté, Central park vite fait et la cinquième avenue, avec Musso, ça ne plante pas vraiment un décor dans ma tête. Ce qui est bien dommage, puisqu'il passe des pages entières à meubler le vide, euh pardon, décrire New-York.
ET PUIS LA CHUTE! alors là je dis NON NON NON NON!
( à partir de là je ne garantis pas de ne pas faire de spoilers hein !)
Autant le chapitre d'avant avec tous les renversements de situation, tous les personnages qui sont remis en question et surtout Gabriel qui pourrait en fait être Vaughn alors ça j'ai adoré et j'aurais bien aimé que l'auteur creuse plus dans ce sens là (même si je vois pas vraiment comment il aurait pu s'en dépatouiller s'en être un as du polar et la suite m'a donné raison ^^).
Par contre cette histoire d'Alzheimer précoce m'a énormément déçue ... TOUT CA POUR CA ? Non parce que si il veut parler d'Alice avec un alzheimer précoce, je préviens qu'il me parait difficile voir impossible d'égaler Still Alice de Lisa Genova.
Et puis, comme dit dans le roman , là ça commence à faire vraiment beaucoup pour un seul personnage et c'est vraiment un Alzheimer TRES PRECOCE (Attention là c'est la future médecin qui parle) puisqu'un alzheimer précoce est définit par une apparition des symptômes avant 60 ans , hors là Alice en a 38 et personne dans sa famille ne présente de signes ....
BREF!
Une idée de base intéressante, mais trop de divagations, de théories pas assez développées et une fin qui nous laisse sur notre faim (le jeu de mots n'est pas fait exprés). Bref, une première expérience pas tellement positive de la lecture d'un roman de Musso.
Je n'exclus pourtant pas tout à fait l'idée d'en relire un jour, en espérant que l'expérience soit meilleure.
Merci si vous avez réussi à lire jusque là ( je ne sais pas faire de critiques sans écrire des pavés alors que dans ma tête ça tenait en 3 lignes ^^)
Thaliie
