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Critique de magalette
Il y a des moments de vie où bien plus qu'un passe-temps, la lecture devient véritable bouée de sauvetage. Quand sur son lit d'hôpital, on attend son tour pour le bloc opératoire et que les chirurgiens ont 2h30 de retard sur le planning parce qu'ils sont débordés de partout, on bénit Musso et ses intrigues où l'on plonge facilement dans le vif du sujet et où l'on se laisse emporter par les rebondissements de l'action. Cet opus m'aura fait patienter jusqu'aux résultats de fin de journée sans affoler le tensiomètre ! du bénéfice de la lecture... Thomas, auteur célèbre vivant à New York, la petite quarantaine, revient sur la Côte d'Azur assister à une réunion d'anciens élèves de son campus. Il y retrouve ses anciens amis, Fanny, le chirurgienne et Maxime, l'architecte. Son amour de jeunesse, Vinca, elle, ne sera pas présente car cela fait 25 ans qu'elle a disparu vraisemblablement, si l'on en croit la rumeur, au bras d'un de ses professeurs. Mais la découverte d'un nouveau cadavre de femme au bord de la plage en ce soir de retrouvailles nostalgiques va relancer l'enquête et faire sortir du dessous du tapis des secrets que certains auraient préférés garder bien cachés. J'ai bien été emballée par la dualité de plusieurs personnages principaux de l'intrigue. L'auteur fait fi de la morale bien-pensante pour dresser des portraits crédibles de personnages tiraillés entre leurs obligations et leurs pulsions. Les rebondissements relancent l'action dans des directions que l'on ne soupçonnait pas et cela nous permet d'échapper à notre propre réalité le temps de 400 pages. Monsieur Musso, merci pour cette échappatoire très réussi !
