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Critique de Walden-88


Maqroll se retrouve à La Plata sans trop savoir pourquoi. Il loge chez doña Empera, une vieille femme aveugle, avisée et pleine de bon sens, qui devient une amie précieuse. Passant ses journées avec des femmes dont la très belle Amparo Maria ou au bar, il rencontre dans ce dernier un Belge van Branden, qui lui propose de convoyer du matériel à dos de mules sur les pentes du Tambo (projet de chemin de fer). Ni une, ni deux, Maqroll se lance dans ce nouveau plan bien foireux. Vous aurez compris que notre ami le Gabier a tendance à s'aventurer dans des entreprises douteuses.

Après plusieurs ascensions du Tambo, il comprend avec l'aide de don Anibál qu'il transporte des armes venant de Tchécoslovaquie destinées à la guérilla. Les militaires le soupçonnent et lui demandent de jouer le jeu et de faire la dernière livraison pour glaner des informations. Cette expédition sera t-elle la dernière pour Maqroll le Gabier ?

Dans Un bel morir, on fait face à un Maqroll désenchanté, désabusé par ce monde en ruine où seules les femmes lui redonnent un peu le sourire. La passion amoureuse qu'il vit avec Amparo Maria lui rappelle ses deux amours passés : Ilona et Flor Estevez et par là même un peu de sa jeunesse perdue. La Neige de l'Amiral, Ilona vint avec la pluie et Un bel morir constituent un véritable triptyque (car on ne peut pas à proprement parlé de suite), les histoires de Mutis s'imbriquent de façon naturelle et donnent une vraie cohérence à son oeuvre. Alvaro Mutis est un très grand auteur, qui malheureusement reste dans l'ombre de son compatriote Gabriel Garcia Marquez. Un conseil : lisez Mutis, vous ne serez pas déçu.
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