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Critique de Acerola13
Berlinoise est le récit d'une virée à Berlin lors de la chute du mur, escapade qui se transforme en une nouvelle destinée : le narrateur et son ami Pascal abandonnent leurs vies de professeur et d'employé bancaire pour se fondre dans ce tourbillon berlinois qui leur offre une liberté retrouvée, et pour le narrateur une passion démesurée pour la belle et sensuelle Maya.
Dans cette ville où tous les rêves sont tangibles, ils se lancent dans la musique accompagné de la timide et virtuose Clémentine : tous trois déçus par leurs vies antérieures, ils se retrouvent dans le chaos berlinois où l'exubérance et la joie de la réunification ne suffisent déjà plus à faire taire les haines croissantes.
Le personnage principal de ce roman demeure cependant Maya, la jeune peintre explosive, qui lutte pour se débarrasser de ses peurs et de ses réflexes acquises sous le régime soviétique, et qui, en s'en débarrassant, perd tout inspiration pour son art, qui ne lui sert dès lors plus d'exutoire, tandis que les faits divers de violence à caractère raciste lui font peu à peu perdre tout repère et espoir dans son propre pays.
Wilfried N'Sondé signe ici une très belle ode à la ville et à l'amour, et l'on sent planer sur son oeuvre comme une sorte de confession pleine de regret et de tendres souvenirs.
Dans cette ville où tous les rêves sont tangibles, ils se lancent dans la musique accompagné de la timide et virtuose Clémentine : tous trois déçus par leurs vies antérieures, ils se retrouvent dans le chaos berlinois où l'exubérance et la joie de la réunification ne suffisent déjà plus à faire taire les haines croissantes.
Le personnage principal de ce roman demeure cependant Maya, la jeune peintre explosive, qui lutte pour se débarrasser de ses peurs et de ses réflexes acquises sous le régime soviétique, et qui, en s'en débarrassant, perd tout inspiration pour son art, qui ne lui sert dès lors plus d'exutoire, tandis que les faits divers de violence à caractère raciste lui font peu à peu perdre tout repère et espoir dans son propre pays.
Wilfried N'Sondé signe ici une très belle ode à la ville et à l'amour, et l'on sent planer sur son oeuvre comme une sorte de confession pleine de regret et de tendres souvenirs.
