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Critique de Alfaric


Dans ce tome 12, le ripou justicier est plus cool que jamais car il continue d'utiliser l'argent qu'il a subtilisé au gouvernement pour embaucher des yakusas et des militants extrémistes pour pourri la vie des politiciens pourris… C'est ainsi qu'il découvre médusé que son vieil ennemi le sénateur n'est pas seulement un pervers et un violeur, mais d'abord et surtout un serial killer spécialisée dans le massacre d'adolescentes : la chasse au monstre est ouverte ! Seike lui est confronté à un choix éthique difficile puisque la sécurité nationale lui offre une promotion inouïe et sans précédent en échange de son silence concernant les circonstances troubles de la mort de son père, assassiné par les taupes terroristes au sein de la police… Mais Batman veille sur son Robin, et l'Inspecteur Kurkôchi fait en sorte que son partenaire soit muté où il faut : c'est ainsi que l'incorruptible Seike découvre ses nouveaux collègues au sein des X-Files… J'adore ce manga ! ^^
Pendant ce temps, il y a de l'eau dans le gaz chez les bad guys puisque le Susurreur résolument d'extrême gauche est dans sa cavale obligé de collaborer avec les extrémistes d'extrême-droite du Cerisier de Susanoo nostalgiques du Japon impériale de la Seconde Guerre Mondiale… Les affaires d'empoisonnements se multiplient : Batman et Robin parviendront-ils à stopper les plans machiavéliques des descendants maléfiques de Shirô Ishii ? Une fois de plus je crache à la gueule des dirigeants américains qui ont acquitté et protégé des criminels de guerre et des criminels contre l'humanité parmi les pires que l'Histoire ait jamais compté… To Be Continued !

La magie des scenarii bien chiadés s'estompe un peu, mais la formule reste bien rôdé et les placards japonais reste bien garnis en squelettes : je vous laisse découvrir sur le net de quoi il retourne concernant l'affaire Terugin et l'incident Shimoyama ! (et les mangakas continuent pour mon plus grand plaisir de glisser des quenelles au virage ultralibéral qu'a pris le Japon en saccageant les services public et en laissant exploser pauvreté et inégalité… Libéralisez à outrance, privatisez à outrance et tout ira mieux : cela fait 40 ans qu'on fait ça et cela ne marche pas, mais les crevards pétés de tunes en ont rien à foutre du moment que l'oseille coule à flot dans le casino virtuel mondial !)
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