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Critique de nanek


nanek
22 décembre 2022
Une discussion autour d'un questionnement d'enfant introduit ce joli conte. L'oiseau et son apparente fragilité.
Nous voilà transporté à Pothakudi, petit village dans le Tamil Nadu, province indienne.
Raja est un jeune garçon qui a la charge, tous les soirs d'allumer l'éclairage publique de son village.
Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il s'aperçoit qu'un couple de Vannathikuruvi a élu domicile dans le boitier du disjoncteur.
Un dilemme secoue rapidement le village. Les partisans d'un maintien de la sécurité communale qu'offre la lumière n'ont que faire des considérations des jeunes émerveillés par ce spectacle que seuls les anciens se rappellent.
Où quand la jeunesse s'oppose aux adultes, brave la rationalité pour une quête d'équilibre commun.
Très jolie ode à la nature aux colorations flamboyantes. Mettant en exergue le péril qu'est l'extinction des espèces et son corolaire pas forcément pensé qu'est la richesse culturelle à travers l'environnement, faune et flore.
Il y a là aussi une leçon de démocratie participative démontrant que se parler, observer la beauté réconcilie et en morale l'idée que la vie, la nature si on y fait attention peut s'avérer protectrice et bienfaitrice.
Résolument moderne.
Conte écrit à partir d'un encart trouvé par l'autrice dans un journal indien.
Merci à Babelio et aux éditions Hélium pour ce magnifique objet offert dans le cadre d'une masse critique jeunesse.

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