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Joëlle Jolivet (Autre)Dominique Vitalyos (Traducteur)
EAN : 9782330170295
56 pages
Hélium (19/10/2022)
3.97/5   16 notes
Résumé :
Un album à mi-chemin entre fait réel et conte poétique : un village du Nord de l'Inde coupe l'électricité publique, la seule à laquelle ils ont accès, pendant plus de 53 jours pour préserver un nid installé dans le générateur. Les oisillons deviennent l'attraction du village et le sujet principal des conversations…
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Une discussion autour d'un questionnement d'enfant introduit ce joli conte. L'oiseau et son apparente fragilité.
Nous voilà transporté à Pothakudi, petit village dans le Tamil Nadu, province indienne.
Raja est un jeune garçon qui a la charge, tous les soirs d'allumer l'éclairage publique de son village.
Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il s'aperçoit qu'un couple de Vannathikuruvi a élu domicile dans le boitier du disjoncteur.
Un dilemme secoue rapidement le village. Les partisans d'un maintien de la sécurité communale qu'offre la lumière n'ont que faire des considérations des jeunes émerveillés par ce spectacle que seuls les anciens se rappellent.
Où quand la jeunesse s'oppose aux adultes, brave la rationalité pour une quête d'équilibre commun.
Très jolie ode à la nature aux colorations flamboyantes. Mettant en exergue le péril qu'est l'extinction des espèces et son corolaire pas forcément pensé qu'est la richesse culturelle à travers l'environnement, faune et flore.
Il y a là aussi une leçon de démocratie participative démontrant que se parler, observer la beauté réconcilie et en morale l'idée que la vie, la nature si on y fait attention peut s'avérer protectrice et bienfaitrice.
Résolument moderne.
Conte écrit à partir d'un encart trouvé par l'autrice dans un journal indien.
Merci à Babelio et aux éditions Hélium pour ce magnifique objet offert dans le cadre d'une masse critique jeunesse.

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Les contes permettent souvent aux enfants de rêver, de vouloir devenir des héros comme dans le conte entendu. le petit village de Pothakudi va être bouleversé par l'installation d'un couple d'oiseaux qui va changer la vie du village. Comment? Les oiseaux ont décidé de nider dans le boîte où se trouve l'unique disjoncteur du village. Que vont faire les villageois qui ont délégué l'allumage des rues à Karuppu Raja. C'est un jeune homme qui adore la nature et fait tout ce qu'il peut pour la protéger. Comment s'en sortira-t-il?

Comme tous les contes, ce dernier est raconté par un adulte pour un enfant. Nous voyageons dans une partie de l'Inde, le Tamil Nadu. Ce qui offre la possibilité aux jeunes lecteurs de faire un peu de géographie. Il y a une carte au début du livre qui les y aidera. Les mots sont beaux, simples, pleins de vie et de passion. de superbes croquis en couleurs illustrent chaque page et rendent le conte vivant. L'enfant est immergé dans l'histoire et découvre le quotidien d'un village indien. L'album a une couverture cartonnée et les pages sont très épaisses. C'est un très beau livre.

Ce roman, ce conte se lit avec beaucoup d'émotion. il sensibilise le lecteur à la fragilité et à la beauté de la nature. Peut-être que cette histoire éveillera des consciences? C'est un conte fort qui met la nature en avant avec de très beaux croquis. Il plaide merveilleusement la protection de la nature. L'histoire est superbe et touchante, et pose la question suivante: pouvons-nous renoncer à une partie de la modernité pour laisser la nature évoluer tranquillement? Avons-nous conscience d'avoir envahi le territoire de la faune et de la flore? La nature est d'une telle beauté, d'une telle fragilité que Raja, ses amis, son village décident de laisser faire la nature. Une très belle lecture.
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Dans le village de Pothakudi, tout au sud de l'Inde, la plupart des habitations ne disposent pas d'électricité, la seule lumière une fois le soleil couché vient de l'éclairage public que le jeune Raja est chargé d'allumer chaque soir. Mais un soir il découvre un nid dans le boîtier du disjoncteur. Faut-il chasser les oiseaux ou laisser le village dans le noir ?
Cette histoire (vraie, sauf évidemment la dernière partie) est l'occasion d'une belle réflexion sur la nature, l'environnement, la place que nous laissons à la vie sauvage dans notre quotidien. Les oiseaux, leur nid, les oeufs puis les oisillons vont, malgré l'obscurité, illuminer la vie des habitants du village.
Une belle histoire, une belle source de réflexion... et une touche de magie à la fin pour en faire un joli conte !
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Ce conte aux faux airs fantastiques est une hymne à la nature et à la solidarité.

Dans un village indien isolé, un jeune garçon demande aux habitants de se priver d'éclairage nocturne pour permettre à un couple d'oiseaux d'avoir leurs petits.
Les dessins aux couleurs vives invitent au voyage, les messages véhiculés sont beaux et pertinents : écologie, respect intergénérationnel, ode à la contemplation.

Une oeuvre magnifique à mettre entre les mains de tout jeune lecteur !
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Très beau conte, inspiré d'une histoire vraie en Inde, où tout un village est resté dans l'obscurité de la nuit pour ne pas déplacer un nid d'oiseaux installé sur le compteur électrique.
Karthilka Naïr propulse le lecteur au sein de ce village où différentes générations se côtoient, où les technologies se mêlent aux traditions et où les oiseaux se font rares.
Le texte est finement écrit, les mots sont beaux et on se plait à les prononcer à voix haute. Les illustrations de Joëlle Jolivet sont magnifiques ; les traits pleins, noirs, se jouent des couleurs vives de ce décors exotique.
A découvrir sans attendre.
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critiques presse (1)
Ricochet
08 mars 2023
Dans cette histoire, la pollution a fait fuir différentes espèces d'oiseaux, créant ainsi un déséquilibre. Mais tout n'est pas perdu : grâce à un individu qui montre l'exemple, l'espoir d'une nouvelle vie plus respectueuse apparaît.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mais dans le village, l'obscurité reste étrangement joyeuse, constellée de points de lumière : les jeunes, torche en main, patrouillent toute la nuit les ruelles, et dans chacune des petites habitations, les flammes des bougies dansent, comme celles des lanternes.
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