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Critique de oran
Ce texte, repris dans un opuscule de 116 pages , achevé d'écrire vraisemblablement vers 1975, constitue le scénario d' un film qui met en scène un para et un fellagha en Kabylie . « La corvée de bois » qui apparaît comme inévitable dans les premières pages/images, lors du cheminement adjacent des deux protagonistes, se transforme, au fil des heures, dans un côte à côte fraternel et pacifié.
Il fut soumis à Jacques Perrin ( acteur, réalisateur producteur) et à Clive Stanley Donner ( réalisateur, monteur, scénariste et
producteur britannique ) mais ne fut jamais réalisé.
L'excellente présentation - décryptage complet et instructif - de Christian Phéline permet de mieux comprendre ce texte, d'en saisir toutes les nuances, sa charge émotionnelle, sa poésie, « sa force littéraire », son intérêt historique , philosophique . Il reprend notamment :
- La biographie de Robert Namia (1912-1995),
- le contexte historique,
- Les précisions toponymiques, ethnologiques, mythologiques ,
- Il fait le parallèle avec d'autres oeuvres ( Avoir vingt ans dans les Aurès, le Désert à l'aube mais aussi Loin d es Hommes inspiré par L Hôte - l'Exil et le Royaume - de Camus ).
Les didascalies ( le jeu des regards, les postures, les gestes appuyés ou furtifs …) , les multiples indications concernant le travelling (zoom avant, arrière, plan large…), les variations de la lumière au fil des heures (la nuit, le petit jour, le zénith, le crépuscule), les descriptions des paysages ( le douar « violenté, la chaîne du Djurdjura , la végétation maigre, l'orchidée
sauvage …), les bruits violents ( les cris des femmes, la stridence des cigales, le chant harmonieux des oiseaux) , le silence profond en écho , les couleurs saturées ou légères ( le bleu du ciel variant au fil des heures) … tout participe à découvrir ce « poème cinématographique » comme si ce texte se concrétisait effectivement en images mouvantes projetées sur grand écran .
J'ai fait le plein de livres lors des 38ème Journées internationales organisées par les Rencontres Méditerranéennes Albert Camus les 21,22,23 octobre 2021. Cette lecture est la première !
Il fut soumis à Jacques Perrin ( acteur, réalisateur producteur) et à Clive Stanley Donner ( réalisateur, monteur, scénariste et
producteur britannique ) mais ne fut jamais réalisé.
L'excellente présentation - décryptage complet et instructif - de Christian Phéline permet de mieux comprendre ce texte, d'en saisir toutes les nuances, sa charge émotionnelle, sa poésie, « sa force littéraire », son intérêt historique , philosophique . Il reprend notamment :
- La biographie de Robert Namia (1912-1995),
- le contexte historique,
- Les précisions toponymiques, ethnologiques, mythologiques ,
- Il fait le parallèle avec d'autres oeuvres ( Avoir vingt ans dans les Aurès, le Désert à l'aube mais aussi Loin d es Hommes inspiré par L Hôte - l'Exil et le Royaume - de Camus ).
Les didascalies ( le jeu des regards, les postures, les gestes appuyés ou furtifs …) , les multiples indications concernant le travelling (zoom avant, arrière, plan large…), les variations de la lumière au fil des heures (la nuit, le petit jour, le zénith, le crépuscule), les descriptions des paysages ( le douar « violenté, la chaîne du Djurdjura , la végétation maigre, l'orchidée
sauvage …), les bruits violents ( les cris des femmes, la stridence des cigales, le chant harmonieux des oiseaux) , le silence profond en écho , les couleurs saturées ou légères ( le bleu du ciel variant au fil des heures) … tout participe à découvrir ce « poème cinématographique » comme si ce texte se concrétisait effectivement en images mouvantes projetées sur grand écran .
J'ai fait le plein de livres lors des 38ème Journées internationales organisées par les Rencontres Méditerranéennes Albert Camus les 21,22,23 octobre 2021. Cette lecture est la première !
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