AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,47

sur 479 notes
5
19 avis
4
22 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour ne pas changer, j'ai passé un très bon moment avec ce neuvième tome des Carnets de l'Apothicaire qui nous emmène à nouveau à la cour intérieure du palais impérial, qui grouille d'intrigues et ce d'autant plus qu'une des concubines est enceinte, ce qui pourrait susciter des jalousies.
Mao Mao est toujours très sollicitée pour son savoir d'apothicaire aussi bien que pour sa connaissance du quartier des plaisirs, qu'il s'agisse d'une mystérieuse beauté à retrouver, d'une mort suspecte ou d'une jeune femme tombée enceinte alors qu'elle était perpétuellement sous surveillance...
Le tome se termine alors que Mao Mao est sur le point de se lancer dans une nouvelle aventure et c'est très frustrant vu que je n'ai pas le tome 10 sous la main !
Commenter  J’apprécie          270
Mao Mao retourne auprès de Dame Gyokuyo qui est enceinte. Les personnages sont en attente de savoir si l'enfant est un garçon ou une fille, car cela aura un impact sur la position de Dame Gyokuyo. Il y a des soupçons d'un complot pour nuire à la position de Dame Gyokuyo et de son enfant, mais il n'est pas clair si c'est un véritable complot ou un ensemble de coïncidences. Il y a également une nouvelle servante qui arrive avec une nouvelle concubine et qui a un intérêt pour les insectes. le tome est décrit comme une transition avec des événements et des rebondissements épars, mais l'histoire continue d'avancer. Mao Mao se montre plus ouverte aux personnes qui l'entourent.
Ma chronique complète :
Lien : https://lesparaversdemillina..
Commenter  J’apprécie          80
Ce 9e tome est construit comme les précédents avec une enquête précise résolue sur l'entièreté du tome et plusieurs fils rouges en filigrane. Les différentes intrigues avancent en parallèle et l'on ne sait pas pour le moment si elles ont des liens entre elles, ce qui entretient le suspens.
Les mangakas arrivent avec brio à entretenir l'intérêt du lecteur tout en distillant des détails historiques dont on se demande s'ils sont vrais. En plus, les personnages sont tous attachants ce qui donne encore plus envie de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          70
C'est avec plaisir que je reprends les aventures de Mao Mao dans la cour intérieure des concubines. Les dessins sont toujours aussi sublimes et j'adore cette ambiance historico-policière. Ne cherchez pas la romance, Mao et Jinshi ne font rien pour se comprendre. Mais côté intrigue, les champignons sont dans la place. Avec délectation, Mao va aller en ramasser et déterminer ce qui se cache derrière ce nouvel empoisonnement. Ce que je reproche un tout petit peu à notre héroïne, c'est de toujours freiner des quatre fers quand elle s'approche d'une vérité peu louable : elle se mouille mais attention pas trop, on laisse quelqu'un d'autre arriver à sa conclusion... Sensation frustrante pour le lecteur : Mao Mao est intelligente et pleine de ressources, on est tous d'accord depuis 9 tomes, à quoi cela sert de tenter de le cacher ?
Commenter  J’apprécie          70
Un tome qui ouvre la porte à de nombreuses nouvelles enquêtes pour Mao Mao mais aussi les yeux sur la complexité de certains complot dans l'enceinte du palais.
L'histoire se complexifie un peu plus au coeur du palais et montre de plus en plus l'importance du rôle de Mao Moa dans ces murs. le déroulé reste logique et amène vraiment bien les éléments petit à petit sans aller trop lentement ni trop vite.
Le texte se complexifie lui aussi légèrement, les jeux de mots sont plus subtiles et les choix de mots plus pointilleux sans pour autant rendre l'ensemble lourd ou incompréhensible. On peut vraiment encore faire le choix de lire l'histoire pour se détendre ou vouloir résoudre l'enquête avant la jeune apothicaire avec les indices fournis.
Le personnage de Mao Mao continue de grandir doucement face à cette société qu'elle apprend de plus en plus à connaître. Jinshi n'apparaît pas beaucoup plus que dans le tome précédent à mon grand regret mais la mise en avant du rôle des dames de compagnie et leur implication au sein du harem compense un peu.
La qualité des dessins, encrage et trait me semble rester identique aux précédents tomes et toujours aussi agréable à contempler au fil des pages.
Petite fourberie avec ce tome, l'extrait du roman tiré du manga joint au tome 9 que je n'ai pas encore pris le temps de lire.
J'ai vraiment hâte de voir quel complot se trame au sein du palais et qui tire les ficelles, j'espère que le tome 10 nous en dira plus!
Commenter  J’apprécie          50
Après avoir allègrement enchaîné les tomes 3 à 8, j'étais restée perplexe devant le changement de cap des tomes centraux comparativement aux trois premiers. Ils partaient un peu dans toutes les directions, avec des enquêtes qui, pour certaines, ne se résolvaient carrément pas. J'avais aussi remarqué la présence de plus en plus marquée de "shibi", ces versions minuscules et "mignonnes" ( dans le sens kawaii typiquement japonais) et de ses marqueurs émotifs que je déteste comme les veines en étoiles sur le visage ou les gouttes d'eau derrière la tête. Bref, je devenais de plus en plus déçue par la tournure ce manga que j'appréciais justement pour sa ligne élégante dénuée de trucs shojo et de son côté enquête historique.


Néanmoins, le tome 9 reprend en gallons, je trouve. On retrouve les complots dans l'ombre, cette fois avec la présence des parfums, qui peuvent être combinés pour faire des poisons. Un étrange champignon laissant des traces similaires à des brulures est aussi de la partie et comble de surprise, on déterre même un cadavre! Bref, là je retrouve davantage la petite apothicaire que dans les autres tomes.


Aussi, le personnage de Jinshi prend un peu moins de place, tant mieux, parce que ce que je craignais arrive quand même: ça flaire l'eau de rose sentimental avec ce personnage. Pas le choix, il est "trop beau!"- notez le sarcasme. J'aimerais bien voir , pour une fois, un "beau personnage mâle" rester célibataire ou encore avoir une relation amicale avec le personnage féminin, un peu de même nature que le duo Holmes-Watson. Affectueux, mais plus intellectuel que charnel. Ce manga n'est pas un shojo, alors il n'a pas à tomber dans ce piège d'une banalité affligeante ( et redondante) qu'est le "couple" du beau-gars-insaisissable ultra-riche avec la fille-ordinaire-tout-sauf-ordinaire super pauvre.


Vers la fin, il est aussi question de visite étrangère de la part d'une femme. Ça pourrait être intéressant de voir le clivage entre la noblesse asiatique et celle de l'europe. Enfin, je remarque que notre petite apothicaire renoue davantage avec ses amours, puisqu'on traite de champignons toxiques. Cette facette d'elle, avec ses hobbies singuliers, est vraiment atypique, mais elle me rappelle les pionniers et ^pionnières dans le milieu des sciences naturelles qui passaient aussi pour des illuminés fantasques. le génie est souvent mal comprit, mais quand on y pense, une chance que des gens atypiques ont ce genre d'intérêts. Autrement, comment les sciences auraient-elles évoluer?

Côté dessins, il y a moins de "shibi" et ses têtes clownesques que j'ai vu augmenter dans les tomes 4 à 8. Dans les manga destinés aux plus jeunes, ça passe facilement, ça colle au style shojo ou shonen. Dans le seinen, sans vouloir passer pour quelqu'un de snob, je trouve que ça manque de sérieux, surtout pour une mangaka qui dessine aussi bien! Les jeux d'ombre et lumière sont vraiment beaux et servent bien les états de gravité des personnages, beaucoup mieux que les veines en étoile ou les gouttes d'eau. Vraiment, les carnets de l'apothicaire sont magnifiques graphiquement.


Bref, merci à ce tome 9 de reprendre le flambeau des premiers tomes. Je terminerai en soulignant que finalement, tous les petits mystères non-résolues ou sans suites semblent cependant s'inscrire dans une vaste conspiration de la part d'un personnage rusé. Ça peut rebuter au début, mais la suite le laisse penser. C'est donc un choix volontaire de laisser des zones d'ombre, et non simplement le désintéressement du personnage.


Pour un lectorat seinen, adulte ( mais les vieux ados et jeune adultes peuvent apprécier aussi, je pense).
Commenter  J’apprécie          50
J'ai pris plaisir à retrouver la jeune Mao et les différents personnages de la cour intérieur. L'humour est toujours au rendez-vous, et jinshi continu de faire appel à la jeune demoiselle pour résoudre certains mystères. J'ai beaucoup aimée les petites histoires de celui-ci et les déductions qu'à fait Mao. Je suis impatiente de me procurer le prochain tome et de découvrir la suite des aventures de Mao.
Commenter  J’apprécie          40
Lu 3 mois après avoir lu le tome 08, c'était long d'attendre la sortie de ce tome 09 !

Dans ce 9e tome, nous suivons la suite des aventures de Mao Mao, servante dans le quartier des femmes du palais impérial. La cour est en effervescence car une caravane de marchands s'installe en ville pour quelques jours. Alors que la ville est en fête, Mao Mao s'interroge sur les produits proposés … Trois mystères nous tiennent en haleine durant tout ce tome.

Une nouvelle fois, j'ai adoré suivre les aventures de Mao Mao. On découvre une nouvelle facette de la cour dans laquelle elle évolue, avec l'arrivée de la caravane. Cet événement permet de confirmer les talents de Mao Mao pour les enquêtes et pour les plantes. Ce tome est dans la lignée des précédents, on y retrouve ce qu'on aime et l'alchimie est toujours aussi présente ! Et l'histoire promet beaucoup de choses pour la suite, j'ai hâte de lire les prochains tomes à leurs sorties !

Les dessins sont toujours aussi beaux et mignons, les personnages sont très travaillés, nous montrant avec précision les différentes émotions et événements.
Lien : https://mathildelitteraire.b..
Commenter  J’apprécie          40
Avec l'efficacité et surtout la régularité d'un métronome, les auteurs des Carnets de l'apothicaire reviennent nous divertir le temps de 3 nouveaux mystères toujours aussi savoureux à pénétrer.

Ce tableau d'une cour intérieure chinoise fantasmé est toujours aussi prenant et délicieux à découvrir. J'aime les ambiances développées pour les auteurs, mélange de petites histoires, de potins et de crimes, avec souvent une teinte de drame mais également de l'humour, le tout au milieu de serviteurs et courtisanes fort sympathiques à suivre. En plus les dessins de Nekokurage capturent merveilleusement ce décor et les costumes de ceux qui y habitent.

Dans ce nouveau volume, ce sont pas moins de 3 nouvelles histoires qui sont introduites, une première assez longue, une deuxième plutôt courte et une troisième qui débute à peine. A chaque fois, nous allons y trouver notre chère Mao Mao qui va jouer les enquêtrices de choc à l'aide de ses connaissances médicinales et humaines. C'est très efficace et un tantinet original.

J'ai beaucoup aimé la construction de la première histoire où les auteurs prennent le temps d'installer celle-ci. Ils démarrent par des événements qui nous semblent fortuits avant de les assembler dans quelque chose de bien plus vaste et également avant de lancer quelques soupçons sur le long court concernant les empoisonnements à la cour. Très malin. On y retrouve également des éléments intéressants de leur vie entre quatre mur, comme le passage des caravanes, la préparation des vêtements ou la salubrité du lieu. Mao Mao, elle, va jouer à nouveau les apothicaires en allant faire des cueillettes qui vont se révéler parfois bien surprenantes. C'est un mélange particulièrement efficace et on aime la voir assembler les différentes pierres du puzzle pour arriver à la résolution d'un certain crime. Cependant, petite frustration comme souvent face à une conclusion trop rapide où on ne voit pas les conséquences de la découverte des coupables.

Puis les autrices, nous entraînent ensuite dans une seconde histoire, un peu sur le même modèle, mais en version beaucoup plus courte quand Gaoshun vient demander de l'aide à Mao Mao suite à une colle qu'on lui pose. On y découvre avec délice l'arrivée des miroirs en Chine et surtout une histoire astucieuse à la résolution rappelant furieusement Détective Conan ^^ C'est plus léger, avec des passages savoureux où les auteurs nous rappellent bien le grand amour de Mao Mao pour les plantes et +, mais il y a le même défaut, cela s'arrête un peu brutalement une fois qu'on a expliqué l'astuce au lecteur.

La dernière histoire qui débute à peine, elle, fonctionne sur un autre modèle, un autre principe, qui permet enfin de potentiellement voir un peu plus Jinshi, qui a fait figure de figurant pour l'instant dans ce tome. Comme à Gaoshun, on lui pose une colle, comme ce dernier, il va chercher de l'aide auprès de Mao Mao, mais non pour ses connaissances scientifiques ou médicinales, mais pour sa connaissance du monde interlope. Nous n'en sommes qu'au tout début, mais il semble y avoir les promesses de futurs moments savoureux et très drôle avec un Jinshi comme on ne l'aura jamais vu. J'ai hâte d'assister à cela !

Passant comme une lettre à la poste, ce nouveau tome démontre si cela est encore nécessaire que les auteurs ont trouvé une recette efficace qui fonctionne à tous les coups avec leur enquêtrice de choc dans cette cour intérieure à l'ancienne un brin revisité. C'est savoureux et addictif, amusant et prenant, seules les fins laissent un peu à désirer et mériteraient approfondissement.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          40
Poursuite des enquêtes de Mao Mao au sein de la cour impériale, soit diligenté par Jinshi soit qu'elle s'octroit d'elle même. Les relations avec le beau Jinshi sont toujours au point mort, dommage, pourtant on sent qu'il irait bien un peu plus loin avec la jeune apothicaire.
Le dessin est toujours fin et élégant. Une jolie réussite.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (1021) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1461 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}