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Citations sur Histoire des Beati Paoli, tome 1 : Le Bâtard de Palerme (6)

- Avez-vous jamais été amoureux, Coriolano ?

- Jamais, assura le chevalier, un fin sourire errant sur ses lèvres. J’ai toujours pensé qu’il y avait mieux à faire de par le monde.

- Et qu’avez-vous donc fait de mieux ?

- Rien.
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C’était un de ces couchers de soleil dans un ciel pur et lumineux, comme il ne s’en voit qu’à Palerme.
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Les habitudes de parcimonie que le roi avait cherché à imposer à la noblesse du royaume étaient rigidement observées à la Cour de son représentant. S'il avait le contingent strictement nécessaire de laquais, de valets, de pages, d'huissiers, de chambrières, de secrétaires et d'officiels, on ne voyait pas la cohorte de chevaliers et de parasites qui remplissaient les salles du Palais Royal au temps de la vice-royauté espagnole, et qui formaient par eux-mêmes une Cour somptueuse et véritablement royale.
Les livrées n'avaient pas le luxe de galons et de broderies auxquels s'étaient habitués les yeux des citadins, et dont ils s'enorgueillissaient, y voyant une espèce respect envers eux-mêmes, une preuve de la considération dans laquelle les tenait le représentant du roi.
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On était alors (en 1712), en pleine guerre de succession au trône d'Espagne et le pape menait sa barque entre la France et l'Espagne pour accoster du côté du vainqueur
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Par un sentiment de délicatesse ou de vanité, il tenait à demeurer aux yeux de son enfant l'homme intègre qu'elle croyait.
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Toutes ces choses et les revers de fortune que le changement de monarchie devait inévitablement entraîner, avaient fait désirer ce gouvernement espagnol dont l'oeuvre en Sicile se résumait en une formule simple : faire de l'argent, enrichir le clergé et la noblesse, pendre le plus de monde possible et ne se préoccuper de rien d'autre. Comme à cette époque ceux qui commandaient étaient libres de faire ce qu'ils voulaient, que le peuple avait des fêtes, des spectacles, des actes de foi, des processions, des divertissements carnavalesques, et que les malandrins pouvaient infester les campagnes et grouiller dans la ville, comment ne pas regretter amèrement la domination espagnole ?
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