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Critique de florigny
Dès le premier chapitre, le lecteur est prévenu : l'intrigue sera pliée en 40 heures maximum puisque c'est le temps de garde à vue légal durant lequel l'inspecteur Novak peut interroger Angela à propos de la disparition inquiétante de Saskia. Tout devrait se passer au mieux car Angela désire coopérer pour retrouver celle dont au départ l'on ne sait rien. Elle veut bien aider la police mais avant d'en arriver à Saskia, il faut bien commencer par le début. Et le début, c'était 10 ans plus tôt à Cove, Vermont : Deux adolescents beaux et brillants s'attirent magnétiquement, sont séparés par leurs études, avant leur retour au bercail et leur paisible et heureuse installation au bord du lac de Cove....
Ce huis clos dans une salle de commissariat durant lequel Angela déroule le fil de son récit de plus en plus oppressant est une totale réussite qui piège le lecteur avec talent et intelligence. Ca démarre comme une amourette un peu gnangnan, qui à petites doses glisse vers un autre registre, plus sombre, noir comme un ciel qui se plombe au-dessus du lac, annonciateur d'une tempête et de vagues déferlantes et dévastatrices.
« Toutes les histoires d'amour sont criminelles, et toutes les histoires criminelles sont de l'amour. Si vous n'y croyez pas, c'est que vous ne les voyez pas comme il le faut.» Il ne reste plus au lecteur qu'à découvrir le sens de cette phrase mystérieuse, livré dans un épilogue surprenant, fort et original.
Ce huis clos dans une salle de commissariat durant lequel Angela déroule le fil de son récit de plus en plus oppressant est une totale réussite qui piège le lecteur avec talent et intelligence. Ca démarre comme une amourette un peu gnangnan, qui à petites doses glisse vers un autre registre, plus sombre, noir comme un ciel qui se plombe au-dessus du lac, annonciateur d'une tempête et de vagues déferlantes et dévastatrices.
« Toutes les histoires d'amour sont criminelles, et toutes les histoires criminelles sont de l'amour. Si vous n'y croyez pas, c'est que vous ne les voyez pas comme il le faut.» Il ne reste plus au lecteur qu'à découvrir le sens de cette phrase mystérieuse, livré dans un épilogue surprenant, fort et original.
