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Critique de Bigalow
Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour l'envoi de ce roman, dont je vais tenter de faire une chronique objective.
Lune noire est un roman noir (une répétition, ça commence mal), de Anthony Neil Smith, qui nous narre les aventures de Billy Lafitte, policier dans un comté un peu perdu du Minnesota. Il va se retrouver confronté aux autorités fédérales quand une pile de cadavres émerge à sa suite.
A partir de ce point de départ, toute une série de pérégrinations vont suivre, et cela livre une histoire assez loufoque, mais qui reste sérieuse malgré tout.
Il y a quelques touches d'humour (noir bien entendu, il faut rester dans le thème) qui parsèment le récit, mais le ton général est plutôt dans la veine des polars noirs, ascendance bouseux.
Le roman est écrit à la première personne, par conséquent, j'ai été directement dans les pensées du héros, parfois assez déprimantes, mais son portrait et sa psyché sont bien brossées par l'auteur. A contrario, les autres personnages sont moins marquants, seuls ceux qui ont des caractères bien affirmés se distinguent.
Le style est simple, mais efficace, Lune noire est un polar d'environ 300 pages qui se lit bien et assez rapidement.
L'intrigue peut paraître tarabiscotée au premier abord, mais les différents retournements de situation ne sont pas artificiels, et s'intègrent bien au propos. le livre délivre parfaitement ce qu'il annonce, un polar légèrement déjanté et surtout très noir (encore!).
J'ai quelques réserves qui portent sur la profondeur générale du livre, sur les descriptions et la psychologie des personnages peut-être insuffisamment développées. Cependant, il s'agit d'un premier roman, qui appelle donc à l'indulgence, et plutôt bien écrit par ailleurs, qui m'a fait passer un agréable moment.
Lune noire est un roman noir (une répétition, ça commence mal), de Anthony Neil Smith, qui nous narre les aventures de Billy Lafitte, policier dans un comté un peu perdu du Minnesota. Il va se retrouver confronté aux autorités fédérales quand une pile de cadavres émerge à sa suite.
A partir de ce point de départ, toute une série de pérégrinations vont suivre, et cela livre une histoire assez loufoque, mais qui reste sérieuse malgré tout.
Il y a quelques touches d'humour (noir bien entendu, il faut rester dans le thème) qui parsèment le récit, mais le ton général est plutôt dans la veine des polars noirs, ascendance bouseux.
Le roman est écrit à la première personne, par conséquent, j'ai été directement dans les pensées du héros, parfois assez déprimantes, mais son portrait et sa psyché sont bien brossées par l'auteur. A contrario, les autres personnages sont moins marquants, seuls ceux qui ont des caractères bien affirmés se distinguent.
Le style est simple, mais efficace, Lune noire est un polar d'environ 300 pages qui se lit bien et assez rapidement.
L'intrigue peut paraître tarabiscotée au premier abord, mais les différents retournements de situation ne sont pas artificiels, et s'intègrent bien au propos. le livre délivre parfaitement ce qu'il annonce, un polar légèrement déjanté et surtout très noir (encore!).
J'ai quelques réserves qui portent sur la profondeur générale du livre, sur les descriptions et la psychologie des personnages peut-être insuffisamment développées. Cependant, il s'agit d'un premier roman, qui appelle donc à l'indulgence, et plutôt bien écrit par ailleurs, qui m'a fait passer un agréable moment.
