Les rêves de zombies étaient les pires. Chaque fois que j'en faisais un, je me réveillais le lendemain en me disant que le monde était plus dangereux que je ne l'avais initialement pensé.
« Je commence à me dire que tu es un super-héros.
– Ouais. Et mon pouvoir, c’est de pourrir le monde autour de toutes les personnes que je connais.
– Au moins tu ne t’envoles pas. Là, tu serais un vrai connard. »
Je m'étais fait quelques ennemis, certes, mais je n'étais jamais allé les emmerder chez eux à cette heure de la nuit. Ayez la même putain de courtoisie à mon égard.
Disons qu’ils parviennent à leurs fins. L’État islamique mondial, OK ? Est-ce que ça va les satisfaire ? Plus rien à faire hormis instaurer leur théocratie et découvrir très vite que sans les infidèles à tuer, ils deviendront leurs seuls ennemis. La corruption s’installera. Des sectes différentes feront sécession et muteront et se renouvelleront. Des terroristes qui n’auront pas ce qu’ils veulent bombarderont les gouvernants, prendront le contrôle, et ainsi de suite.
Le fait est que ces gens sont partout, dans des endroits que vous ne soupçonneriez pas. Ceux que vous croyez coupables à cent pour cent s’avèrent être des gens ordinaires, sans aucun lien avec quoi que ce soit de dingue. Puis, tout d’un coup… (il a violemment tapé dans ses mains) quelqu’un qu’on croyait blanc comme neige tente de faire sauter une école.
– C’est un peu exagéré.
– Non, vraiment. Vous n’entendez pas parler de la moitié des enfoirés qu’on arrête. Ça mettrait tout le pays en panique.
Si vous voulez que les méchants et les cinglés vous respectent, devenez flic. Alors ils deviendront vos collègues.