Nelson parvint à se faufiler au travers des frontières
pour visiter des pays libres où les noirs, Libériens,
Éthiopiens et Marocains conversaient librement
avec des Européens à la peau blanche
et de Égyptiens à la peau brune.
Ils se serraient la main : un aperçu de la liberté
à laquelle il aspirait pour son pays.
Nelson rentra en Afrique du Sud pour laver son pays
de la haine et de la discrimination.
Renforcé par la conviction qu'une vie
en paix et en harmonie était possible,
il était plus que jamais prêt à combattre
pour la liberté.
« Nous savons que le chemin vers la liberté n’est pas facile. Nous savons bien qu’aucun d’entre nous agissant seul ne peut réussir. Nous devons donc agir ensemble, comme un peuple uni, en vue de la réconciliation nationale, la consolidation de la nation, pour la naissance d’un monde nouveau. Pour qu’il y ait une justice pour tous. La paix pour tous. Du travail, du pain, de l’eau et du sel pour tous. Pour que chacun sache que son corps, son esprit et son âme ont été libérés afin de s’épanouir. Que jamais, jamais, plus jamais cette belle terre ne revive l’expérience de l’oppression des uns par les autres ni ne souffre l’indignité d’être le paria du monde.
Que règne la liberté. »
[extrait de son discours d'investiture]
Rolihlahla jouait pieds nus sur les vertes collines de Qunu. [.......]
Parmi les enfants de Madiba, il se distinguait par son intelligence,
et fut donc choisi, à l'âge de 7 ans, pour aller à l'école.
Son institutrice ne prononça pas son nom xhosa,
elle l’appela Nelson.
Je ne perds jamais, sois je gagne, soit j'apprends