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Critique de jamiK


J'avoue avoir été très attiré par cet étrange titre, il est inspiré d'une citation de J.G. Ballard, mise en exergue de la bande dessinée : “Je crois à l'élégance des cimetières de voiture, au mystère des parkings à étages, à la poésie des hôtels abandonnés.” J.G. Ballard est un auteur britannique de romans post-apocalyptique et d'anticipation sociale.
Le graphisme est aussi dans un genre que j'affectionne : bichromie froide, lumière sombre aplats de noir imposants, trait épais et brut, pas de nuances, c'est un style rude, sans concession avec le superflus, raide et austère, sec et péremptoire.
C'est un récit brut avec des personnages de la marge, vivant de boulots peu attrayants. Arturo Zolferini est une brute, ivrogne et pas très futé, il s'est encore fait virer d'une boîte, gros dur à grande gueule, mais avec le temps, ce n'est plus qu'un boulet que même ses amis lâchent. Il évolue dans un milieu citadin sordide, sous fond de racisme, de pauvreté, avec un monde du travail sans âme, une société sans attraits, moche.. Arturo va se retrouver confronté à un dilemme qui concerne son avenir, foutu pour foutu… L'auteur y fait intervenir une pointe de fantastique, dans le sordide, il nous offre une pincée de rêve, de rédemption, et le titre veut bien dire ce qu'il veut dire. Une belle découverte, surprenante, et finalement, dans cette austérité des sentiments qu'elle décrit, elle parvient à nous émouvoir.
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