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Critique de vincentf


De ce recueil, Neruda préférait la fin. Nous lui préférons le début, le temps lyrique, presque innocent, où le regard se portait sur les jambes nues, sur le monde réel, sur le poète lui-même, sur l'érotisme d'une femme aimée. Ensuite, il y a l'Espagne, l'épopée tragique des brigades internationales, le chant de guerre qui se transforme en éloge du communisme et de l'Armée Rouge dont Neruda ne voit pas qu'elle ne libère pas l'Europe mais qu'elle repeint juste les murs de la prison en rouge. L'épopée se trompe de héros. le poète perd sa lucidité, parce que "la lumière qui arrive" à la toute fin n'est qu'illusion et ténèbres. La poésie, quand elle devient politique ou quand elle devient arme, crée le malaise. le temps de la poésie épique est mort à tout jamais.
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