Un roman très très bien construit, où l'on retrouve un Harry Hole, très très alcoolisé.
A Los Angeles, puis à Oslo où il revient, engagé comme un mercenaire, sur une enquête, parce qu'il a besoin d'argent pour sauver une vieille dame, une compagne de beuverie.
Oslo où deux jeunes femmes ont été assassinées : l'une n'a plus de cerveau, l'autre n'a plus de tête.
Le principal suspect, c'est l'homme qui paye Harry pour enquêter.
C'est franchement gore.
Il est question de parasites. « La souris a ingéré un parasite qui fait que la réponse de peur est bloquée et remplacée par de l'attirance sexuelle. »
Le reste ne se raconte pas.
Il y aussi, en bande-son,
Leonard Cohen.
Hallelujah.
La douceur de la mélodie, la violence des mots.
“But remember when I moved in you
And the holy dove was moving too
And every breath we drew was hallelujah
(…) It's not a cry that you hear at night
It's not somebody who's seen the light
It's a cold and it's a broken hallelujah
Hallelujah, hallelujah, hallelujah, hallelujah... “