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Critique de Hugo


Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Hugo
14 septembre 2016
Ce matin le soleil perce à travers les stores de mon bureau, un léger vent balaye ma peau, putain de sa race je viens de me rendre compte que j'ai oublié mes gâteaux, et mon estomac réclame sa survie, je prends mon portefeuille pour n'y trouver que famine, la machine à gâteaux est à portée de pas, j'entends les petites madeleines pur beurre m'appeler à l'aide, elles durcissent de froid, je ne peux pas rester là, faire comme ci je n'entendais pas la gourmandise qui me tiraille, et puis non insistance à madeleine en danger, ça peut te couter des calories… Je soulève mon t-shirt pour y découvrir à nouveau ce bourrelet qui s'y dessine, souriant d'un pli grassouillet qui me file la dalle, j'ouvre mon tiroir, cachette à monnaie, putain la vraie misère, même pas un youkoulélé et un chapeau pour pousser la mendicité en chanson :

« Ah les crococos, les crocrocos, les crocodiles, sur les bords du Nil ils sont partis n'en parlons plus… »

Quatre vingt dix cents, s'il vous plait, allez quoi faites pas les putes, fouillez vos poches, crachez vos primes, j'ai besoin de bouffer…
Un collègue qui a la main sur le falzar me jette un euro, je dessine mon plus beau sourire, et lui envoi un baiser que la clim balaye d'un air conditionné…

Ah le pied, enculé comme dirait mon paternel, qu'est ce que c'est bon…
Le ventre rassasié je rassois mon cul sur mon siège, et branche mes écouteurs et je balance un peu de musique, et je me laisse fantasmer, j'ai bien du taf mais bon j'ai le sens des priorités, j'ai besoin d'un peu de nudité pour donner à ma motivation prolétaire de quoi bander…

Il était une fois une femme… une femme ou vous seriez prêt à vous perdre dans ses yeux, une femme qui comblerait vos fantasmes, obsession d'une grâce si douce, à cette nudité imaginée, mélange d'une passion éphémère et d'une tendresse sauvage, brune à en crever, les cheveux longs ou vous pourriez y glisser vos mains, vous déposerez vos lèvres sur les siennes, curiosité des langues qui se mélangent, effleurant chaque courbe de son corps dénudé, caressant son visage d'une envie sincère, c'est si beau la complicité, les sourires échangés, les maladresses, un bonheur qui se baise jusqu'à l'orgasme, imaginez comment c'est le kif, fermez les yeux, prenez votre pied à explorer, à vous lâcher, dans un va et vient aux ambigüités d'une évidence ou la simplicité des gestes tendres vous accompagne dans un tourbillon de sentiments animés de cette passion charnelle, qui vous dévore, vous consume, comme une danse, laissez-vous emporter par vos émotions, qui s'enflamment au contact de l'autre et hurler votre passion à la terre entière, laissez échapper l'orgasme jusqu'aux rires et aux câlins…

Hum, quand t'as l'imagination tu peux repousser les limites de la compréhension, t'échapper quelques instants juste comme ça, pour te donner un petit plaisir gratos, moi ça passe toujours par le cul, allez comprendre pourquoi ? Peut-être bien parce que c'est cool et passionné, faut juste savoir y glisser de la douceur avant ta bite, y glisser de la tendresse avant ta langue, et normalement le plaisir devrait être réciproque, enfin je crois, et ce même si tu ne peux pas faire des nœuds avec ta queue…

Voilà il est grand temps de se mettre au chagrin, 10h40, je n'ai encore rien branlé, mes dossiers bien entassés sur le bord de mon bureau, faut que je m'en débarrasse pour continuer à ne rien branler, c'est une mauvaise habitude dont on s'habitue très vite…

Pour le bouquin une fois de plus je ne partage l'avis de mes petits camarades... Je ne déteste pas, loin de là mais voilà : je ne suis pas fan...

j'accroche au style de l'auteur mais l'histoire est un peu gonflante...
En caricaturant, je dirais grossièrement que c'est un remake de la seconde mondiale avec les pouvoirs d'un Jedi, les décors de la petite maison dans la prairie et les indigènes de Avatar... Bien sur il y a les deux jeunes héros amoureux qui ne savent pas encore que maman et papa peuvent s'emboiter, le méchant un peu foiré, et le fils du méchant un peu con...

Bref je n'ai pas chialé et je ne cours pas acheter le dernier tome...que je lirais parce que j'aime bien quand même...

II faut reconnaitre que beaucoup de sujets sont traités dans ce bouquin, mais peu importe, l'auteur n'a pas su toucher mon petit coeur de lecteur avide d'évasions fantastiques et héroïques...

A plus les copains
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