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Critique de EssyMix
La Guerre du Bruit clôt la trilogie du Chaos en Marche de Patrick Ness. C'est un bon petit pavé de 700 pages (en format poche chez Folio SF) dans lequel on retrouve Todd et Viola dans leurs aventures, exactement là où on les avait laissés à la fin du tome 2.
Attention, ma critique risque de spoiler l'intrigue des deux premiers tomes.
Malgré la sortie du film tiré de cette saga et de nouvelles éditions, je n'ai pas l'impression que l'attention se soit portée sur le récit de Patrick Ness. Pourtant, il présente de belles qualités, un style bien particulier, des personnages attachants, une intrigue originale. Ce tome 3 reste dans la continuité, mais j'ai moins aimé que les deux précédents. Je l'ai trouvé terriblement long et répétitif. L'histoire reste engluée dans la problématique de la guerre contre les Spackles, et de savoir s'il faut faire confiance ou pas au Maire. J'ai tenu bon jusqu'à la fin pour savoir ce que l'auteur réservait à nos deux héros, mais ce fut laborieux.
Du côté des points positifs, j'aime toujours autant les personnages, ceux qu'on connaît déjà comme Todd et Viola, mais aussi les nouveaux. La rivalité avec le Maire prend une place importante et ce dernier se révèle être un méchant très crédible et impressionnant. L'auteur a su insuffler une certaine dynamique en alternant les points de vue selon les chapitres, et les changements de polices d'écriture renforcent l'originalité. J'ai bien aimé tout le vocabulaire mis en place par les Spackles, comme la Terre, le Ciel, le Retour, la Source et le Couteau (je vous laisserai découvrir ce que tout ceci signifie). Les réflexions sur des grands thèmes comme la guerre, la paix, l'amitié, l'amour, sont intéressantes (celles sur la guerre et la paix répétitives tout au long du livre...).
Ces longueurs sont vraiment dommage, elles alourdissent terriblement la lecture. Alors que pleins de super concepts sont imaginés et développés dans ce tome autour de l'existence et de l'utilisation du Bruit, ils ne sont pas pleinement exploités.
En conclusion, je suis content d'avoir lu cette trilogie, bien différente des dystopies plus connues. Son style est inimitable et ses personnages attachants. Toutefois sa lecture demande plus d'attention et de motivation par sa complexité.
Attention, ma critique risque de spoiler l'intrigue des deux premiers tomes.
Malgré la sortie du film tiré de cette saga et de nouvelles éditions, je n'ai pas l'impression que l'attention se soit portée sur le récit de Patrick Ness. Pourtant, il présente de belles qualités, un style bien particulier, des personnages attachants, une intrigue originale. Ce tome 3 reste dans la continuité, mais j'ai moins aimé que les deux précédents. Je l'ai trouvé terriblement long et répétitif. L'histoire reste engluée dans la problématique de la guerre contre les Spackles, et de savoir s'il faut faire confiance ou pas au Maire. J'ai tenu bon jusqu'à la fin pour savoir ce que l'auteur réservait à nos deux héros, mais ce fut laborieux.
Du côté des points positifs, j'aime toujours autant les personnages, ceux qu'on connaît déjà comme Todd et Viola, mais aussi les nouveaux. La rivalité avec le Maire prend une place importante et ce dernier se révèle être un méchant très crédible et impressionnant. L'auteur a su insuffler une certaine dynamique en alternant les points de vue selon les chapitres, et les changements de polices d'écriture renforcent l'originalité. J'ai bien aimé tout le vocabulaire mis en place par les Spackles, comme la Terre, le Ciel, le Retour, la Source et le Couteau (je vous laisserai découvrir ce que tout ceci signifie). Les réflexions sur des grands thèmes comme la guerre, la paix, l'amitié, l'amour, sont intéressantes (celles sur la guerre et la paix répétitives tout au long du livre...).
Ces longueurs sont vraiment dommage, elles alourdissent terriblement la lecture. Alors que pleins de super concepts sont imaginés et développés dans ce tome autour de l'existence et de l'utilisation du Bruit, ils ne sont pas pleinement exploités.
En conclusion, je suis content d'avoir lu cette trilogie, bien différente des dystopies plus connues. Son style est inimitable et ses personnages attachants. Toutefois sa lecture demande plus d'attention et de motivation par sa complexité.
