et tout ce que je pense alors que j'entends les hommes mourir et les Spackle mourir et que je les vois mourir en Bruit même les yeux fermés tout ce que je peux penser c'est -
Et c’est ça la guerre ?
C’est ça que les hommes veulent tant ?
C’est ça qui doit en faire des hommes ?
« Si c’est ce que Todd et moi ferions l’un pour l’autre, est-ce juste pour autant ? Ou bien cela nous rend-il dangereux ? » (p. 182)
C'est la guerre qui fait de nous des hommes. Sans la guerre, nous ne sommes que des enfants.
Avec le soleil qui se couche, moi et le Maire debout sur les éboulis de la cathédrale, on regarde l'armée des Spackle qui descend toujours en zigzags la colline en face, leurs trompes de bataille vomissant un son à vous déchirer en deux -
Pendant que l'armée de Maîtresse Coyle entre dans la ville derrière nous, bombardant tout sur son passage -
Boum ! Boum ! BOUM !
– Ta loyauté est admirable. Une qualité que j'ai toujours admirée en toi.
- Oui, sachant qu'elle vous a toujours manqué.
- Il voulait dire quoi, exactement, je demande, après le départ de M. Tate.
- Tu n'as donc pas fait de chimie à l'école ?
- Vous avez fait fermer l'école et brûler tous les livres.
- Ah, oui, c'est vrai.
Continue à m’appeler, Viola - A cause que j'arrive.
Quelle chose triste, les hommes. Peuvent rien faire de bon sans être si faibles qu’ils feutent tout par terre. Peuvent pas construire quelque chose sans le démolir.
C’est pas les Spackle qui nous conduisent à notre perte.
C’est nous.
On y est.
A la fin de tout.
La fin de toutes les choses.
Dans un endroit d’une telle beauté, d’un tel potentiel, murmure Bradley en regardant autour de lui, nous ne faisons que répéter les mêmes erreurs. Faut-il que nous haïssions tant le paradis pour vouloir à ce point le transformer en dépotoir ?