Le roman est à la fois agaçant et plaisant. Agaçant, parce que la petite vie parisienne des gens en vue : journalistes, comédiens, peintres à la mode, ... est très (trop !) présente et vraiment inintéressante. On pourrait avoir parfois l'impression de lire Gala ou Voici. Agaçant aussi, parce qu'on ne sait pas où
Neuhoff veut nous emmener. Les tergiversations de l'un ou de l'autre sont répétitives et longuettes.
Plaisant, parce que l'histoire d'amour que le narrateur vit avec Bébé n'est pas banale, qu'elle bouscule le narrateur. On sent aussi qu'elle prendra fin, mais on ne sait pas où et comment, ni pourquoi, ce qui maintient un léger suspense. Plaisant encore, parce que le style de l'auteur est rapide : petites phrases, vocabulaire simple qui donnent du rythme à cette histoire, le rythme que Bébé donne à leur histoire. Un livre pas inoubliable, mais pas désagréable. Prix Interallié 1997.
Lien :
http://lyvres.over-blog.com/.. Commenter  J’apprécie         40