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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quelle magnifique découverte ce roman!
Isabelle Never met en scène, pour ce premier ouvrage, une femme de quarante ans à laquelle la vie vient de jouer le plus mauvais tour possible: Dans un accident d'avion, son mari et ses deux filles ont péri. du désespoir à l'espérance, il n'y a qu'un livre.
Jeanne quitte Paris, sa famille, ses amis pour retourner en Birmanie où elle a vécu, avec ses chers disparus, de belles années.
Pour qui est allé dans ce pays, où les paysages sont splendides, mais où règnent misère et corruption, mystère et évidences, Isabelle Never trace un parcours où l'on se retrouve, des lieux reconnus, une atmosphère qu'on ne peut oublier.
Il n'est jamais plus tard que minuit, très beau roman, et très belle phrase à méditer....
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Comment ne pas être bouleversé par cette triste situation ?
Jeanne, quarantenaire ,épouse heureuse et mère comblée de deux petites filles vient de perdre sa vie, celle qu'elle s'est construite autour de sa famille. Son mari amant Marco est décédé avec ses adorables petites filles Serena et Gabriela dans un accident d'avion.
Le roman nous raconte sa vie d'après : le choc, le deuil, la douleur, la survie, la tentative de reconstruction.
Pour cela, elle fuit la France, le quotidien qui l'étouffe, la famille qui l'étrangle et se réfugie là où elle a passé son temps professionnel et où elle a vécu le bonheur avec eux en Birmanie.
J'ai aimé ce voyage avec Jeanne, un voyage dans un pays qu'elle connait mais qu'elle va redécouvrir, tout comme elle. Jeanne va devoir puiser en elle, traverser sa vie d'avant pour en reconstruire une, et se redécouvrir. Elle va devoir puiser au plus profond d'elle-même, de ses ressources.
Au gré de rencontres réelles, d'anciennes et de nouvelles connaissances, de rencontres avec des signes, Jeanne lutte pour se donner le droit de vivre malgré …pour se donner la possibilité de vivre.
Les émotions se collent à l'atmosphère solitaire, paisible de la Birmanie, à son climat tropical, propice au réveil du corps et de l'esprit.
Son cheminement passe par les souvenirs, les réflexions sur la vie, la mort. Elle rencontre des êtres religieux, un père, un bouddhiste…elle cherche des réponses dans les signes, dans les êtres.
C'est une quête émouvante de vie et de soi, entre description intérieure et extérieure, entre le monde d'ici et le monde d'ailleurs.
Un beau voyage en plein coeur de la résilience.

Merci à Masse critique de Babelio et aux éditions Pocket.
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J'ai aimé ce livre. le sujet n'est pas léger et pourtant il se lit facilement. J'ai été touchée par le cheminement de Jeanne J'irai jusqu'à dire que c'est un livre pansement, un livre que je ne suis pas prête d'oublier. On est aussi plongé dans le monde de l'humanitaire et j'ai découvert la Birmanie, les Birmans, leur regard sur la vie.
À lire.
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Jeanne, son mari Marco et leurs deux petites filles Gabriela et Serena vivaient depuis deux ans en Birmanie. Marco était médecin, Jeanne travaillait pour une ONG. Une famille heureuse d'expats…

Mais l'avion dans lequel se trouvaient Marco et les deux petites filles s'est écrasé à l'atterrissage. Jeanne, terrassée par la douleur et le chagrin, rentre à Paris. Bien que sa famille proche vive à la capitale, la jeune femme n'y trouvera aucun apaisement, ni réconfort.

Le jour de Noël, après une dispute avec sa mère, elle quitte l'appartement en colère, ne sachant pas trop où ses pas la porteront. Au bout de plusieurs heures de déambulation, elle se retrouve au « Troquet du curé » ; en pousse la porte, entre et va faire connaissance avec ceux qui se trouvent là : des êtres malmenés par la vie comme elle.

C'est dans ce troquet, qu'au fil des semaines, Jeanne va prendre conscience qu'elle doit à tout pris retourner en Birmanie si elle veut un jour reprendre pied. Ce qu'elle fera là bas, elle n'en sait rien, où elle ira, elle ne le sait pas non plus. Elle va suivre le chemin de ses pas.

De rencontres en rencontres, de lieux en lieux, Jeanne va un jour renaître à la vie.

‘ » Quand le Bouddha nous appelle à devenir le chemin, ce n'est pas un « promenons-nous dans les bois, suivez ma route ou une autre, cherchez par vous-même comme vous voulez et vous finirez bien par trouver », non, c'est une exhortation : « Si vous ne devenez pas vous-même le chemin, vous ne comprendrez jamais, vous ne verrez pas les choses telles qu'elles sont ». Plus qu'à la compréhension intellectuelle, nous sommes appelés à l'intuition par l'expérience. Ce n'est pas une sagesse, une philosophie qu'on peut raisonner, c'est une découverte qu'il faut faire par soi-même. «

Jeanne trouvera en elle la force de devenir son propre chemin. Nous la suivons pas à pas sur ce chemin bouleversant et cependant lumineux.
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Magnifique 1er roman, les mots sont justes, percutants et portent à la réflexion, malgré le thème qui peut sembler lourd, délicat, on chemine toutefois sans peine avec ce personnage sensible, humain, avec qui on pourrait s'identifier et il est sans doute là le talent d'Isabelle Never.
Merci pour ce beau livre.
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Mon amie Isabelle m'avait longuement parlé de ce livre et j'ai eu très envie de le lire. Une autre Isabelle, qui se reconnaîtra, me l'a gentiment offert. Merci.
Je ne pourrais jamais aller en Birmanie, pourtant c'est un pays que j'aurai souhaité découvrir.
C'est avec « l'art d'écouter les battements de coeur » que je suis tombée « amoureuse » de ce Pays.
Alors qu'au premier regard, il semble si « pauvre », il possède une richesse intérieure extraordinaire.
Isabelle Never, suite à la plus douloureuse des tragédies, nous amène en Birmanie où toutes les reconstructions semblent possibles puisque nous nous retrouvons face à l'ESSENTIEL, la mort n'est pas une fin définitive, l'AMOUR reste et sera toujours le fil invisible et incassable entre ceux qui se croisent, se rencontrent et s'unissent.
MERCI Isabelle pour votre capacité à mettre en mots toute la beauté, la richesse et la préciosité de la VIE.
Si cette année vous deviez lire un seul livre, je vous conseille de lire « il n'est jamais plus tard que minuit ». La violence, la beauté du paysage et la spiritualité de la Birmanie sont décrits par un vrai témoin, puisqu'Isabelle y a vécu. L'être humain avec toutes ses incertitudes, ses questionnements et sa résilience est merveilleusement abordé.
Un livre que l'on lit lentement, doucement et que l'on voudrait ne pas refermer.
Isabelle, j'attends un nouveau roman de vous, ne me faites pas trop languir.
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Après de longs mois passés en convalescence à paris au sein de sa famille, Jeanne, toujours inconsolable de la mort de son mari et de ses deux filles qui ont péri dans un accident d'avion, décide de retourner en Birmanie où elle a vécu heureuse avec eux.
Ce retour sur les lieux du drame mais aussi de son bonheur sera le départ du chemin qui mènera Jeanne, qui n'a plus de repère, à la paix. Pour se faire, elle va se plonger dans les mystères de la Birmanie.
C'est un très beau livre sur la résilience mais aussi sur la difficulté que nous avons à communiquer sur la douleur, le deuil. Et même si on est entouré, dans les situations de douleur, on est toujours seul face à soi et ce n'est que lorsqu'on est prêt à laisser partir ceux qui sont morts que la douleur s'estompe et que l'on peut à nouveau s'ouvrir aux vivants.
J'ai beaucoup aimé cette écriture et j'ai accompagné Jeanne durant son parcours. Je pense que ce livre m'a aussi apporté un bien être car nous avons tous des deuils qui nous obsèdent.

Je le conseille vivement
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