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Critique de Nicoleta_


Quatre maisons et autant d'exils, des exils et des errances qui permettent de (re)découvrir des maisons. Gardienne de la mémoire et garante d'équilibre, la maison se dresse comme le prolongement en vertical de la terre : la parcelle et la bâtisse sont investies des promesses et des nostalgies. Les deux sont marquées par les souvenirs des générations passées, qui se superposent comme les étages de cette maison aux murs trop fins, qui laissent le voisin s'installer avec ses odeurs, ses voix et les bruits de ses mouvements. Une fois occupée, une maison dévoile ses insuffisances, et son apparence dure est vite contredite par ses fragilités. Progressivement elle se transforme en prison étouffante et elle pousse vers le seul échappatoire envisageable : l'exil. Mais les richesses de l'errance se dispersent en absence d'une structure extérieure qui puisse les accueillir : un bonheur vécu devient réel en dehors de soi après avoir été partagé, un souvenir se solidifie grâce à une photo accrochée au mur.

Dans une ambiance où la mort est omniprésente, les confrontations et les dilemmes des personnages sont d'autant plus puissants car ils traduisent la même chose, mais déclinée en formes multiples : trouver son équilibre dans la vie.
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