AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de RosenDero


Les Renards ont perdu les instrumentalités, volées par Jennesta et un mystérieux traitre à la cause rebelle ! Se pose donc le problème de les récupérer afin de ne pas rester coincés dans ce monde qui n'est pas le leur.
Mais Stryke, le commandant de l'unité orque, va se trouver devant un dilemme : comment ordonner les priorités ? Doit-il se concentrer sur le terrain de la rébellion et aider les orcs opprimés à se libérer, ou doit-il tout faire pour reprendre les étoiles des griffes de Jennesta ? À moins qu'il ne réussisse à faire les deux ?

———

Ce tome est bien plus intéressant que le précédent. Dans un premier temps car il ne répète pas les mêmes erreurs et ne tombe pas dans l'enchainement des combats ennuyeux et répétitifs. Ensuite, car la rébellion des orcs trouve un semblant de fin opportun. Enfin, car le récit se fait de plus en plus épique avec des rebondissements incessants, des actions qui s'enchaînent aisément, sans répit et sans trop de complexité.
Encore un bon tome défouloir, rempli de répliques drôles ou acerbes (voir les nombreuses citations ;) ), où les méchants sont vraiment méchants, les gentils vraiment gentils, et les traitres plutôt bien camouflés.

———
Détaillons quelques points, en positif comme en négatif.

Le rôle de grand méchant est bien endossé par Jennesta, détestable, froide, machiavélique, mais également coupée des réalités tant elle est bornées et confiante. Elle tient tellement à asservir les Renards qu'elle finit par se faire avoir par "la créature la plus improbable qui soit" (non, pas un Hobbit).

Le passage durant lequel nos orcs vont naviguer de mondes en mondes est génial, plein d'idées extraordinaires, et, bien qu'un peu caricatural, il offre une vraie vision des possibilités offertes par cet univers.

Le dernier monde dans lequel les Renards débarquent est également assez simpliste (on se croirait sur une partie multijoueur de SC2) avec des îles peuplées par différentes races et une mer infestée de pirates esclavagistes, mais il a le mérite de nous offrir une aventure palpitante et jouissive. La mutinerie des captifs nains est grandiose.

Je ne sais trop quoi penser de ces auteurs qui prennent et modifient des monstres ou créatures de légendes (terrestres, humaines, pour ainsi dire "réelles") pour les intégrer à leur monde imaginaire. On par exemple le droit à un Krake (pourquoi ne pas le nommer Kraken ?) et des Kelpies (pourquoi ne pas en garder le caractère métamorphe). Je reste également réservé sur la relation Coilla / Jode qui ne me dit rien qui vaille ; à voir par la suite.

Comme toujours, ceci est couplé à quelques réflexions plus poussées qui posent des questions sur notre monde, nos valeurs, et notre rapport aux autres.

Au final, le plus gros défaut de cette seconde Trilogie des Orcs de Stan Nicholls reste ce qui fait également son succès : un style littéraire simple, un scénario plein de facilités, et une résolution cousue de fil blanc.

Mais qu'importe, tant que Jennesta ne bouffera pas les pissenlits par la racine, tant que les Renards n'auront pas éradiqué toute forme de cruauté sur l'ensemble des terres existantes (contradictoire pour des orcs ?), on continuera à lire leurs aventures !
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}