Petit livre de nouvelles autour du vin et des cépages,
La part de l'orage se lit avec gourmandise. Bien sûr l'aversion de
Grégory Nicolas envers le cabernet et le merlot peut-être un frein pour le lecteur bordelais.
Ces légères réserves faites, et après lecture, il dire que son amour du grenache, du pinot noir ou du chenin, sa belle mélancolie, sa manière de parler avec tendresse du vin et des gens qui le font et qui le boivent (avec amour aussi) mérite que l'on s'y arrête. C'est parfois beau comme du Desproges (sauf que lui, il savait vous écrire une belle ode au château Figeac plutôt qu'un poème sur les senteurs de gaz du gamay) mais c'est surtout sensible, franc, et joliment écrit.
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