AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JML38


1964, quelque part en Dombes, un incendie se déclenche dans un monastère dont les occupants vivent dans un silence religieux.
Le bâtiment séculaire résiste bien, mais les ouvrages de la bibliothèque et les archives sont endommagés et un gros travail de restauration s'impose pour sauver ce qui représente la richesse et la mémoire du lieu.
Cette tâche est confiée à frère René, le bibliothécaire, et à Benjamin, un novice récemment arrivé dans la congrégation religieuse, qui est également un latiniste éprouvé.

Le jeune homme ne tarde pas à faire une découverte troublante, lorsque l'humidité fait apparaître sur un document anodin un deuxième texte particulièrement énigmatique.
Un autre pensionnaire de l'établissement, frère Benoît, lui fait part du fruit de ses recherches personnelles qui l'ont conduit à soupçonner des événements étranges dans les années 1200.

Nos deux Sherlock Holmes en robe de bure se lancent alors dans une quête de la vérité, persuadés que tous les indices se trouvent dans les chroniques du monastère, tout en faisant preuve d'ingéniosité pour ne pas attirer l'attention dans ce lieu où le silence est la priorité.
Passionnés par leurs recherches, ils vont mettre un point d'honneur à faire sortir du fond des âges une incroyable et effrayante histoire, dans une entente pas toujours parfaite, n'hésitant pas à se cacher mutuellement certains éléments importants, comme deux gamins espiègles dans un jeu de piste.

Après un gros coup de coeur pour «La cellule bleue», ce premier roman de l'auteur me conforte dans l'idée que Gille Nicolet est un excellent écrivain, injustement méconnu, à l'imagination débordante, comme le prouve cette impressionnante intrigue historico-religieuse.
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}