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Critique de chartel


C'est toujours un immense plaisir que de lire Nietzsche. Dans ce premier tome d'Humain, trop humain, le philosophe ne se déprend pas de sa volonté de penser en dehors de la morale de son temps (elle est loin d'avoir profondément changée depuis lors). Il pense en historien, c'est-à-dire qu'il observe l'homme, ou la société, non seulement dans les modes et les principes de son temps, mais aussi dans ceux des âges les plus profonds. L'homme n'est pas une donnée fixe, mais un être en mouvement et en perpétuelle évolution. Ce qui est mal aujourd'hui était peut-être, et même sûrement, bien hier et inversement. A partir de ce constat, Nietzsche remet en cause les vérités et les dogmes imposés par les religions, notamment ceux de l'Eglise chrétienne, mais aussi attaque les préjugés que l'on pouvait avoir sur l'art, la politique et l'histoire. Comme souvent, "Humain, trop humain I" est écrit sous la forme d'aphorismes, un peu comme Les Maximes de la Rochefoucauld, regroupés selon un principe thématique, idéal pour une lecture ponctuelle, idéal pour y trouver ce miel indispensable à la satisfaction de l'existence, le miel de la connaissance.
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