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Critique de YvonS
J'ai eu le plaisir de faire la connaissance d'Arnaud Nihoul à la Soirée Polar belge de la librairie La bicyclette bleue (Paris 20e) il y a quelque temps. Ce fort sympathique auteur nous a convaincus par son discours et la manière dont il parle de peinture de lire son 3e roman "Le témoin silencieux". Et je ne le regrette pas, j'ai passé un excellent moment dans le milieu de l'art newyorkais. Je vous explique.
Tout d'abord, un prologue à la fois sombre et lumineux qui nous présente l'immense peintre américain Edward Hopper à la fin de sa vie entamant la réalisation de ce qui sera probablement son dernier tableau. Puis nous faisons la connaissance de Kerry, une jeune photographe de San Diego. Il y a quelques mois, Elena la mère de Kerry, galeriste renommée, a disparu dans les eaux glacées de l'East River le soir même où le peintre dont elle célébrait le vernissage était assassiné dans son atelier. de son côté, Julian un jeune expert en art (qui cache un petit secret) est chargé de liquider la succession de Mason, le collectionneur milliardaire compagnon d'Elena qui vient de mourir brutalement dans les escaliers de son luxueux appartement. Ces deux-là, Julian et Kerry vont se rencontrer à l'occasion de cette succession et ils vont se lancer dans une très dangereuse enquête sur 3 tableaux de Hopper qui viennent de réapparaître 50 ans après la mort du peintre.
Trois oeuvres dûment authentifiées, magnifiques, d'une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, et, pourtant, Elena semblait s'y intéresser de manière inhabituelle...
Arnaud Nihoul connaît visiblement bien New- York et nous rend palpable l'énergie inépuisable de la mégalopole. Il connaît l'oeuvre de Hopper aussi bien, les titres des chapitres sont tous inspirés de toiles célèbres, et il s'est bien renseigné sur le milieu des experts en art moderne. Cela donne un polar haletant mais assez soft, sans meurtre atroce ni tueur en série (ça change !) avec quelques pointes d'humour pince-sans-rire. Et donc une intrigue sans temps mort bien ficelée qui réserve de belles surprises en nous promenant de musées en appartements de très haut standing au-dessus de Central Park, de Cape Cod à une réserve de "natives" et en nous présentant quelques "spécimens" d'artistes ou de milliardaires collectionneurs...
Les motivations du/des coupable(s) sont étonnantes. La morale n'est pas toujours sauve. Mais est-ce bien important ? 😉 En tout cas, c'est réjouissant, fort agréable à lire et si cela peut vous inciter à découvrir Hopper en allant au-delà des deux toiles qui illustrent cette chronique, ce sera merveilleux. Petit conseil, pour ne pas rompre le rythme de cette histoire, n'allez voir ces oeuvres sur le web qu'une fois le livre terminé... Clin d'oeil, vous ne comprendrez le pourquoi de la toile qui conclut cet article qu'une fois arrivé au bout de cette enquête !
Et si vous devenez comme moi, fan de ce génie de la peinture adepte du minimalisme, alors Arnaud Nihoul aura fait plus que vous distraire quelques heures ! Moi, je suis déjà conquis...
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
Tout d'abord, un prologue à la fois sombre et lumineux qui nous présente l'immense peintre américain Edward Hopper à la fin de sa vie entamant la réalisation de ce qui sera probablement son dernier tableau. Puis nous faisons la connaissance de Kerry, une jeune photographe de San Diego. Il y a quelques mois, Elena la mère de Kerry, galeriste renommée, a disparu dans les eaux glacées de l'East River le soir même où le peintre dont elle célébrait le vernissage était assassiné dans son atelier. de son côté, Julian un jeune expert en art (qui cache un petit secret) est chargé de liquider la succession de Mason, le collectionneur milliardaire compagnon d'Elena qui vient de mourir brutalement dans les escaliers de son luxueux appartement. Ces deux-là, Julian et Kerry vont se rencontrer à l'occasion de cette succession et ils vont se lancer dans une très dangereuse enquête sur 3 tableaux de Hopper qui viennent de réapparaître 50 ans après la mort du peintre.
Trois oeuvres dûment authentifiées, magnifiques, d'une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, et, pourtant, Elena semblait s'y intéresser de manière inhabituelle...
Arnaud Nihoul connaît visiblement bien New- York et nous rend palpable l'énergie inépuisable de la mégalopole. Il connaît l'oeuvre de Hopper aussi bien, les titres des chapitres sont tous inspirés de toiles célèbres, et il s'est bien renseigné sur le milieu des experts en art moderne. Cela donne un polar haletant mais assez soft, sans meurtre atroce ni tueur en série (ça change !) avec quelques pointes d'humour pince-sans-rire. Et donc une intrigue sans temps mort bien ficelée qui réserve de belles surprises en nous promenant de musées en appartements de très haut standing au-dessus de Central Park, de Cape Cod à une réserve de "natives" et en nous présentant quelques "spécimens" d'artistes ou de milliardaires collectionneurs...
Les motivations du/des coupable(s) sont étonnantes. La morale n'est pas toujours sauve. Mais est-ce bien important ? 😉 En tout cas, c'est réjouissant, fort agréable à lire et si cela peut vous inciter à découvrir Hopper en allant au-delà des deux toiles qui illustrent cette chronique, ce sera merveilleux. Petit conseil, pour ne pas rompre le rythme de cette histoire, n'allez voir ces oeuvres sur le web qu'une fois le livre terminé... Clin d'oeil, vous ne comprendrez le pourquoi de la toile qui conclut cet article qu'une fois arrivé au bout de cette enquête !
Et si vous devenez comme moi, fan de ce génie de la peinture adepte du minimalisme, alors Arnaud Nihoul aura fait plus que vous distraire quelques heures ! Moi, je suis déjà conquis...
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
