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Critique de MaggyM


Je pense malheureusement qu'on est arrivé ici aux limites de l'auto-édition.

Le Chemin de Baphomet est un recueil de plusieurs nouvelles qui se veulent fantastiques, en tout cas, c'est comme cela que l'auteur les présente. Deux d'entre elles peuvent être qualifiées de "hors sujet" si c'est ce fil rouge là qui est choisi. Une constante existe bel et bien à travers les huit courts récits; il s'agit du mépris transparaissant dans toutes les relations humaines décrites, même entre une fée et une petite fille...

L'auto-édition, comme le souligne l'auteur, c'est la possibilité d'être "libre". Malheureusement, être libre, quand on veut être lu, impose quand même certaines règles dont la plus élémentaire réside dans l'usage adéquat de la grammaire et l'orthographe. Bien entendu, on est prévenu "je n'ai pas les moyens pour un correcteur professionnel" lit-on dans la note de l'auteur en fin d'ouvrage. Je suggère de déjà commencer par utiliser le correcteur d'orthographe gratuit fourni avec Word parce que par moment, la lecture est même malaisée en raison de fautes d'orthographe qui ne sont pas des erreurs de frappes.

Une relecture par des amis qui oseraient faire des feed backs honnêtes et constructifs pourrait également aider à faire le tri parmi les textes proposés. On sent dans certaines nouvelles qu'il y a de l'idée, qu'en creusant, en étoffant, en enrichissant, Arnaud Niklaus pourrait faire beaucoup mieux que ce qui est actuellement livré. Je pense que Danse avec l'horreur, bien que pas fantastique du tout, aurait mérité ce traitement. Il en va de même pour Golgotha, qui, à ce stade ressemble plus à quelques lignes jetées sur un papier après la fulgurance d'une idée intéressante; ce texte mérite vraiment d'être développé. Je suis certaine qu'il y a moyen de faire quelque chose avec le réveil de l'Olympe également, mais il faut prendre le temps de peaufiner le travail.

Et quand on lit le premier paragraphe de Festival, on se dit qu'il y a vraiment matière chez Arnaud Niklaus de nous proposer des textes bien plus intéressants. En effet, l'entame de cette nouvelle, démontre que l'auteur, quand il prend le temps d'apporter du corps à son récit, en décrivant le contexte, le décor,... vise juste.

En résumé, la jeunesse est impétueuse, et c'est tant mieux, mais parfois, il est bon de se reposer sur un entourage bienveillant et lucide pour progresser.
Je souhaite vivement à Arnaud Niklaus de trouver son chemin parmi toutes les bonnes idées qui fourmillent sous sa plume !
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