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Critique de Saruoni
Drolatique, inventive, dense... Voilà quelques uns des adjectifs qui me viennent à l'esprit lorsque je pense à cette bande-dessinée.
Le synopsis de Mestr Tom est d'une originalité inouïe. Tout au long de la quarantaine de pages qui constitue cette oeuvre, le lecteur suit les aventures de quatre enfants terribles du monde des morts : Lucy Fairh la fille de Satan, Ankh frère de lait de Henri IV, Ramsès momie égyptienne et Vendredi le fils du Baron Samedi. Après avoir bravé un interdit infernal, ils sont condamnés à l'exil chez les vivants, les "pas-passés", et cette cohabitation contre nature va fournir la matière comique de l'ouvrage. Un comique d'autant plus explosif qu'ils retrouveront leurs pouvoirs respectifs et que les anges célestes débarqueront !
Chacun des personnages qui entre en scène possède une vraie personnalité et des travers qui seront l'occasion d'assister à des scènes des plus cocasses.
L'humour est en effet omniprésent et n'est pas sans rappeler celui du magazine Fluide Glacial et de certaines des bandes-dessinées qui y ont été publiées, telles que Soeur Marie-Thérèse de Maëster ou bien encore Litteul Kevin de Coyote. le style de dessin me semble aussi s'en approcher. le travail du dessinateur Niko sur les expressions faciales et les décors force l'admiration. L'inventivité est telle qu'elle outrepasse les limites des cases et s'invite jusqu'au découpage de ces dernières, qui prennent la forme d'un cercueil lorsqu'il s'agit de l'épisode narratif se déroulant dans le monde des morts, pour adopter ensuite un aspect plus courant lorsque les héros débarquent dans l'univers des vivants.
Si l'humour est de toute évidence la qualité première d' "Exil chez les pas-passés", il en est une autre qu'il me faut ici mentionner : l'intelligence. Tout y est subtil, nuancé. Il n'est pas question ici de comique lourd ou grotesque. Les jeux de mots et les références culturelles sont riches, recherchés et servent l'histoire à merveille.
On peut penser à première vue que cette oeuvre se lit vite, peut-être même trop vite, mais c'est sans compter sur ce fond foisonnant qui la différencie, qui la hisse au niveau de ces productions conçues avec talent, qui, à chaque lecture nouvelle, nous réservent leurs lots de surprises : un calembour que l'on comprend quelques mois plus tard, un élément de décor qui nous avait échappé alors...
La matière scénaristique dont on entrevoit les possibilités futures dans cet épisode est si dense qu'il y aura un tome deux !
Le synopsis de Mestr Tom est d'une originalité inouïe. Tout au long de la quarantaine de pages qui constitue cette oeuvre, le lecteur suit les aventures de quatre enfants terribles du monde des morts : Lucy Fairh la fille de Satan, Ankh frère de lait de Henri IV, Ramsès momie égyptienne et Vendredi le fils du Baron Samedi. Après avoir bravé un interdit infernal, ils sont condamnés à l'exil chez les vivants, les "pas-passés", et cette cohabitation contre nature va fournir la matière comique de l'ouvrage. Un comique d'autant plus explosif qu'ils retrouveront leurs pouvoirs respectifs et que les anges célestes débarqueront !
Chacun des personnages qui entre en scène possède une vraie personnalité et des travers qui seront l'occasion d'assister à des scènes des plus cocasses.
L'humour est en effet omniprésent et n'est pas sans rappeler celui du magazine Fluide Glacial et de certaines des bandes-dessinées qui y ont été publiées, telles que Soeur Marie-Thérèse de Maëster ou bien encore Litteul Kevin de Coyote. le style de dessin me semble aussi s'en approcher. le travail du dessinateur Niko sur les expressions faciales et les décors force l'admiration. L'inventivité est telle qu'elle outrepasse les limites des cases et s'invite jusqu'au découpage de ces dernières, qui prennent la forme d'un cercueil lorsqu'il s'agit de l'épisode narratif se déroulant dans le monde des morts, pour adopter ensuite un aspect plus courant lorsque les héros débarquent dans l'univers des vivants.
Si l'humour est de toute évidence la qualité première d' "Exil chez les pas-passés", il en est une autre qu'il me faut ici mentionner : l'intelligence. Tout y est subtil, nuancé. Il n'est pas question ici de comique lourd ou grotesque. Les jeux de mots et les références culturelles sont riches, recherchés et servent l'histoire à merveille.
On peut penser à première vue que cette oeuvre se lit vite, peut-être même trop vite, mais c'est sans compter sur ce fond foisonnant qui la différencie, qui la hisse au niveau de ces productions conçues avec talent, qui, à chaque lecture nouvelle, nous réservent leurs lots de surprises : un calembour que l'on comprend quelques mois plus tard, un élément de décor qui nous avait échappé alors...
La matière scénaristique dont on entrevoit les possibilités futures dans cet épisode est si dense qu'il y aura un tome deux !
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