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Critique de LoupAlunettes


Un conte antillais intéressant, nous rappelant le fameux " Grigrifretin Menufretin" des frères Grimm.

Ce n'est pas un nain qui viendra faire un pacte avec une jeune princesse ici mais le diable en complet blanc pour s'amuser de la frustration d'une reine.

Il n'est pas bon de jurer le nom du bon dieu vous diraient les habitants des Antilles, ni celui du diable.

" Elle était désespérée, si désespérée qu'un jour elle dit:

- J'ai tellement envie d'un petit enfant que même si c'était le diable qui me l'apportait je le prendrais!..."

Si le nain Tracassin ( Grigrigredin Menufretin) se proposera de jouer la liberté de l'enfant de la princesse de son conte, le diable se montrera plus cruel, il n'en demandera que la moitié, si la reine ne devine pas son nom dans les six mois.

Tracassin voulait un enfant bien à lui.

Dans ces mythes, le diable s'en moquera, il ne cherchera que des pactes fourbes et de vilains tours à faire. C'est le fameux jeu de "la patte de singe" ( on vous donne d'un côté et on vous reprend de l'autre d'un bon tour).

Le conte est clairement voyageur. C'est réjouissant, au fil du conte, nous reconnaîtrons bien la chansonnette du nain dans sa forêt, se garagarisant de son escroquerie et y criant son nom.

Le diable fera de même.

" Aujourd'hui je cuis mon pain, demain je cuirai

ma bière, et dans trois jours le fils de la reine.

Car la reine ne sait pas mon nom...

Mon vrai nom, personne ne le connaît:

c'est..."

Si ce n'est pas une servante qui surprendra le malin, qui d'après vous sauvera cette fois la maman en pleurs?

Le héros apparaîtra sur la première de couverture. Si si, regardez bien.

On a aimé.
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