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Merci beaucoup aux éditions Nathan pour cet envoi.
Ce conte classique, revisité à la sauce créole est réjouissant. Quelques regrets : L'histoire va très vite, on n'a pas le temps de trembler… et les paroles en créole ne sont pas traduites en bas de page mais en fin de livre.
Par contre, j'adore justement l'utilisation du créole avec parcimonie dans le texte ! Très belles illustrations et un changement de point de vue dans cette version qui nous raconte non pas l'histoire de la malheureuse reine, mais celle d'un pauvre garçon…
J'ai hâte de découvrir les autres bijoux de cette série !
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Un conte antillais intéressant, nous rappelant le fameux " Grigrifretin Menufretin" des frères Grimm.

Ce n'est pas un nain qui viendra faire un pacte avec une jeune princesse ici mais le diable en complet blanc pour s'amuser de la frustration d'une reine.

Il n'est pas bon de jurer le nom du bon dieu vous diraient les habitants des Antilles, ni celui du diable.

" Elle était désespérée, si désespérée qu'un jour elle dit:

- J'ai tellement envie d'un petit enfant que même si c'était le diable qui me l'apportait je le prendrais!..."

Si le nain Tracassin ( Grigrigredin Menufretin) se proposera de jouer la liberté de l'enfant de la princesse de son conte, le diable se montrera plus cruel, il n'en demandera que la moitié, si la reine ne devine pas son nom dans les six mois.

Tracassin voulait un enfant bien à lui.

Dans ces mythes, le diable s'en moquera, il ne cherchera que des pactes fourbes et de vilains tours à faire. C'est le fameux jeu de "la patte de singe" ( on vous donne d'un côté et on vous reprend de l'autre d'un bon tour).

Le conte est clairement voyageur. C'est réjouissant, au fil du conte, nous reconnaîtrons bien la chansonnette du nain dans sa forêt, se garagarisant de son escroquerie et y criant son nom.

Le diable fera de même.

" Aujourd'hui je cuis mon pain, demain je cuirai

ma bière, et dans trois jours le fils de la reine.

Car la reine ne sait pas mon nom...

Mon vrai nom, personne ne le connaît:

c'est..."

Si ce n'est pas une servante qui surprendra le malin, qui d'après vous sauvera cette fois la maman en pleurs?

Le héros apparaîtra sur la première de couverture. Si si, regardez bien.

On a aimé.
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La reine est triste, elle ne peut pas avoir d’enfant. Et les prières, les processions, les incantations magiques, n’y font rien.

Inconsolable, elle serait même capable de faire affaire avec le diable s’il lui apportait un enfant.
Ce cri de désespoir ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd… Le lendemain, un bel homme apparait et lui soumet un pacte qu’elle accepte sans état d’âme :

« – Qu’il soit fait selon votre désir ! Vous aurez un petit enfant et il sera à vous… à condition de trouver mon nom. Je reviendrai dans six mois. Si vous ne savez pas mon nom à mon retour, nous séparerons l’enfant en deux, moitié pour moitié, l’une pour vous, l’autre pour moi. »

« De l’autre côté de l’île… » Un petit garçon vit avec sa maman qui trime durement pour les sortir de la misère. Voulant l’aider, il décide de partir…
« – Pauv’iche moins ! (Mon pauvre enfant !) Reste honnête. Surtout, ne fais pas de dettes. Les dettes rendent l’homme poltron. Que le bon Dieu soit avec toi ! »

Loin, après des heures de marche, le fils fatigué monte dans un arbre pour se reposer. De sa branche, il surprend le diable qui se félicite et se gosse d’avoir séduit et abusé de la reine. Bientôt, il fera cuire son enfant car il est sûr qu’elle ne découvrira jamais son véritable nom. Il est…
Le fils redescend de l’arbre discrètement. Il sait ce qu’il lui reste à faire !

Une belle histoire exotique, colorée, heureuse, qui est une version antillaise d’un vieux conte raconté en Europe. Comme l’explique une note à la fin du livre, les êtres surnaturels ont peur de dévoiler leur vrai nom pour qu’on n’ait pas d’emprise sur eux et qu’ils ne soient pas asservis.
(Dans une de mes lectures « L’amulette de Samarcande », Bartiméus l’explique au jeune sorcier Nathaniel… Les djinns les plus vieux sont ceux qui taisent leur nom…)
Un voyage dans les Caraïbes parfait pour les enfants ! Ils aimeront certainement apprendre les six expressions créoles… et rencontrer ce petit garçon courageux et débrouillard.
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Une version antillaise du conte-type "Le nom du Diable"".
Cette collection "les petits cailloux du monde" nous donne à lire ou à relire des contes traditionnels accompagnés en fin d'un dossier d'une page expliquant l'origine du conte lui-même.
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La collection Les petits cailloux du monde nous fait découvrir des contes du monde entier.
Le nom du diable est un conte antillais plus connu sous le nom Nain tracassin ou Oustroupistache.
Celui-ci est différent mais ça reste un peu dans la même lignée.

Dans ce conte, une reine désire un enfant mais ne pouvait en avoir un. On lui donne des conseils mais rien ne marche. Elle veut tellement un enfant que si c'était le diable qui lui apporterait elle le prendrait. Celui-ci vient alors et ils conclurent un pacte. Elle a donc un enfant mais elle a six mois pour deviner le vrai nom du diable sinon l'enfant sera coupé en deux et chacun gardera une moitié. Les six mois arrivent à échéance mais la reine n'a toujours pas trouvé le prénom du diable... Mais elle va finir par être aidé par un jeune garçon...

Je ne connaissais pas du tout cette collection ni ce conte d'ailleurs. Je le découvre avec cet ouvrage et j'ai beaucoup aimé. Je l'ai également lu à ma puce et elle n'a pas tout compris à l'histoire. Je pense que je lui relirais un peu plus tard.

C'est un conte relativement simple et assez court qui pourra être lu par les enfant qui savent lire (il y a une page de texte, une page d'illustrations) ou bien être aussi lu par un adulte.
Par contre, il y a quelques phrases en créole dans le livre mais ne sont pas traduits en bas de page mais à la fin. Ça aurait été mieux que cela soit en bas pour ne pas à avoir à regarder à la fin à chaque fois. J'ai apprécié de trouver ses phrases en créole, ça a renforcé le fait que ce soit un conte antillais.

Les illustrations plutôt exotiques sont colorées à souhait et collent parfaitement avec l'histoire, j'aime particulièrement le travail de l'illustratrice Peggy Nille.
À la fin du livre, on y trouve quelques explications sur l'histoire mais aussi une carte pour situer les Antilles.

J'ai hâte de lire d'autres contes de cette collection. Celui-ci est une très belle découverte.
Lien : http://leslecturesdemathilde..
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La version antillaise d'un joli conte, également connu sous le nom Grigrigredin Menufretin ou Saute-crâneur.
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