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Critique de Klergau


Prix Médicis 2004 - Marie Nimier nous offre des images contradictoires d'un père décédé alors qu'elle n'avait que cinq ans. Qui était vraiment Roger Nimier, l'écrivain ? Il lui échappe aussi bien mort que vivant. C'est à travers trois ou quatre souvenirs de son enfance que nous ressentons toute l'ambiguïté de leur relation et le trouble dans l'âme de Marie. Ces épisodes trop rares sont touchants, troublants et nous ne savons pas si nous aimons vraiment l'homme.

L'oeuvre semble s'écrire malgré elle, malgré ses doutes d'écrivaine comme un puzzle à reconstruire auquel il manquera toujours quelques morceaux, mais peut-être qu'au fond, ce vide laisse-t-il place à sa propre légende personnelle, peut-être.
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