Relire
Anaïs Nin est un bon moyen de se rappeler comment on écrivait l'érotisme autrefois : sous le manteau, avec style, sans chercher à raconter autre chose que des évocations excitantes qui nous emmènent de digression en digression.
Ces deux textes inédits des années 40, redécouverts récemment, nous emmènent dans l'univers fantasmatique fantasque de l'autrice, flirtant allègrement avec la peur et le dégoût. Pour qui a l'habitude d'une littérature érotique avec des histoires, des personnages, des scénarios, c'est assez déroutant. Pas trop ma tasse de thé, mais on prend toujours plaisir à caresser les mots d'
Anaïs Nin au fil des pages.
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