Car l'Amour doit rester une question. Et plutôt que de le chercher, il faut le vivre, le prendre, le donner, le garder et aussi le chanter... Sans se poser de questions.
Le vieux dictionnaire imprimé voilà maintenant plus de trois siècles et trois décennies, avait, on ne sait où et quand, perdu une feuille, celle correspondante au Z.[…] C’est en surfant sur Internet qu’un jour j’ai découvert que des amoureux des livres s’étaient infiltrés au cœur de l’occupant numérique pour y sauver des milliers d’ouvrages et j’ai retrouvé là les deux pages du Z du vieux dico. Je les ai imprimées, page 559 et 560, formant la dernière feuille recto-verso du dictionnaire. Elle est très blanche à côté des autres, comme un premier cheveu blanc sur une chevelure brune, comme un pansement sur le genou d’un enfant.
- Dieu est le prétexte des religions, leur alibi.
Le rapport de police avait conclut à une fugue, le commissaire Brenes ayant même évoqué une fugue en do mineur de Jean-Sébastien Bach. Une douce musique infiniment triste, une fugue lente et définitive vers les cieux.
Je ne gardais que les numéros qui consacraient des articles à la conquête spatiale : Apollo 9, Soyouz 2 & 3, et puis Apollo 11,12....Puis je redescendais avec mes vieux papiers, je les découpais, je les classais et les collais dans un grand cahier. Les photos de papier plié, gris monochrome, n'avaient pas le clinquant qu'elles méritaient, aussi je les coloriais. Elles devenaient alors des fusées naïves, certes, mais plus belles que celles du quotidien.
SOUDAIN le temps est passé, TOUT A COUP le temps a passé, "SOUDACOUP" le temps avait passé.
Après ce massacre, l’homme les bras ballants devant la mort, contemple son œuvre. Il lui ressemblait étrangement ce - maintenant - cadavre, aussi maigre et fragile, aussi dépourvu de défense par une nature radine, il pouvait être son frère, alors les larmes coulent sur sa figure sombre et cabossée, doucement il pleure. Depuis toujours les larmes sont le propre de l’homme.
C'était une ville de chats : sereine et tranquille, au soleil. C'est aujourd'hui une ville de chiens : inquiète et sale, dans la poussière.
- Et puis le monde change tous les jour, la Terre n'a pas besoin des hommes pour faire sa révolution quotidienne. Les hommes devraient s'inspirer de leur planète pour faire la leur, de révolution.
Comment appelle-t-on cet espace qui n'est plus la plage, mais qui n'est pas encore le large ?....Cet espace entre la plage et le large ça pourrait être la " PLARGE", il faudrait que j'écrive au Petit Robert.