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Critique de Marlpaulie


Que l'écriture est belle ! Que ce livre est beau dans sa douleur !

Une "cruelle" poésie suinte à chaque page au travers du désenchantement !

Si juste, il écorche les coeurs, cogne les vies, détruit les cartes postales !

La rage - le désespoir
* les désirs d'une jeunesse oubliée, cabossée, enterrée à Troumaron au bas des immeubles construits sur des marécages qui n'a pas réussi à combler l'odeur du goémon ni l'incertitude du sol où ne poussent que les cadavres des ronces et des rêves. (p.29)

La douleur des âmes s'infiltrent dans les mots qui vous prennent aux tripes et se gravent en larmes d'océan sur le sable du soleil brûlant.

Le silence d'Eve est celui qui grandit , naufragée d'un visage noyé - Une si grande solitude !

* L'étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles, l'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins et l'homme saigné noir à ton flanc souverain.
Je suis jeune : prenez moi la main *.

Gribouillis d'humanité qui ne croit en rien mais souffre quand même.

Eve, Sarita, Clélio, Sad et les autres les oubliés de Port Louis, à l'Ile Maurice .

*Les enfants ont des ailes de plomb et persistent à croire qu'ils peuvent voler, jusqu'à ce qu'on les retrouve, ordures parmi un tas d'ordures *. (p.114)

L'auteure originaire de l'Ile nous raconte le verso de la carte postale entre tristesse et cruauté de la vie.

Livre trouvé en boîte à livres, une pépite !

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