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Critique de ileana


Un texte difficile d'accès. le pamphlet me fait penser à Céline. Quant à l'évocation de l'Orient, c'est plutôt sombre.
Extrait « Patience, sommeil, sont les deux mots de passe de ces terres inconsolables décorées de merveilles sinistres et d'hommes de mauvais augure. Un poème arabe fait dire à l'Arabe : « Je suis le Fils de la Patience. » Cet Orient sèche au soleil comme les poissons échoués, comme les morts dans l'air sans germes du désert. C'est une corruption stérile. Des habitants dont le nombre paraît immense au milieu de ces solitudes minérales remuent faiblement. Conduits par des activités dont le sens s'est complètement évaporé, ils se laissent couler vers la mort, assis sur des pierres tombées de leurs maisons. Ils sont dans une espèce de béatitude muette dont ils sortent pour parler à toute vitesse, pour signer de moment en moment des papiers de commerce. » p164

M Onfray sur Aden Arabie : « un livre qui relève de la plus noble tradition de l'essai, mêlant le récit de voyage, l'exercice d'écriture lyrique, le pamphlet philosophique, la confession autobiographique, la méditation libre, le libelle politique, le travail d'introspection … Livre inqualifiable d'un jeune homme qui part au bout du monde pour faire la rencontre de son être et rentre après avoir compris qu'aussi loin soit-on, on reste toujours en sa compagnie ». Contre-histoire vol 9, Les Consciences réfractaires, p126
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