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Critique de PGilly


PGilly
17 décembre 2019
Limpide, lumineuse, ancrée, l'écriture de Laurence Nobécourt (et non plus Lorette comme mentionné sur la page de présentation Babelio) va droit au coeur et aux tripes. Je n'ai jamais rien lu d'aussi pertinent sur la nécessité d'écrire pour tenir debout, pour élever l'âme et l'esprit. Laurence nous confie sa vie, ses tourments, ses victoires, sa liberté conquise à la souplesse du poignet, toujours animée par une quête inlassable de sens.
Que de résonances avec ma motivation à écrire depuis mon plus jeune âge, la feuille blanche étant le refuge indéfectible des joies et des peines. Presque chaque page recèle une phrase, une idée, une vérité qui nourrissent la pensée, suscitent le questionnement, apparaissent comme une évidence. Ce livre est un cadeau, un encouragement à prendre la plume, à plonger en soi et à réémerger délesté d'une trace destinée à soi-même ou à autrui. Écrire suppose une volonté d'introspection, absolument recommandée à une époque où nous nous essoufflons à vouloir saisir le temps qui nous échappe encore et toujours.
Après l'exaltation, le silence intérieur d'un plein profond.Le feuillet inséré entre les pages est couvert de numéros, codes de passages vers une approximation de l'être que l'écriture ne cesse de préciser sans jamais y parvenir. Mais le chemin aguiche, intrigue, saisit.
J'ai terminé la lecture, la progression continue. Le livre refermé, tant de voies ouvertes, tant de voix possibles. Une pensée me vient : que saura encore écrire Laurence Nobécourt après ce texte complet? Heureusement, je suis entré dans son Uni-Vers avec Le chagrin des origines. J'ai rencontré un écrivain dans sa quintessence, légère d'avoir traversé tant de tempêtes.
Je vous confie une clé du code -170-,
"On ne guérit jamais tout à fait de ses blessures, mais l'écriture les désactive."


Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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