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Critique de FrancoMickey


Avec l'arrivée des beaux jours je ne sais pas vous, mais perso, j'aime bien lire du bon gros polar bien dark (c'est très in d'angliciser son dialecte sachez-le). Allez savoir pourquoi, peut-être que ça me rappelle les paysages suintants du bayou sauce True Detective ou peut-être que je suis juste bizarre, ou bien encore les deux. Bref, je flâne alors en slip devant la bibliothèque et je cherche la couverture la plus cool. Je vous le dis direct, « L'Homme aux murmures » ne laissait aucune chance à la concurrence.

J'aimerais vous dire que le bouquin est aussi mortel que sa couverture, genre vraiment. Mais... Non. Ouais je sais, je suis raide c'est comme ça. Mais attendez, commençons d'abord avec le bon, voire très bon. le début démarre sur les chapeaux de roues avec une un cocktail intrigant et passionnant : un fic noyé dans l'amertume et le regret, un méchant serial killer des plus diaboliques et bien sûr, la corde émotionnelle par excellence : les innocentes âmes d'enfants en guise de victimes. Brrrr. A ce moment-là, on se frotte les mains. Les chapitres se dévorent vitesse grand V et le suspense est intense.

Sauf que rapidement débarque le binôme de protagonistes et là c'est le drame. C'est long, parfois trèèès long, et pas toujours passionnant, la faute à de trop nombreuses divagations philosophiques qui sonnent faussement savantes. Quant au personnage du bambin, prometteur sur le papier notamment à travers le prisme de la relation conflictuelle père/fils (qui se révèle d'ailleurs plutôt lisse en fin de compte), il ne suscite hélas aucune émotion chez le lecteur. Eh oh, je vous vois venir. Non je ne reviens pas sur Babelio blasé de la lecture, au contraire, je suis de retour plus fort et beau que jamais. Essayez de suivre un peu. C'est juste la faute à pas de chance.

Heureusement, Alex North arrive toujours à recapter notre attention par passades mais l'ensemble reste inégal, sans compter que le dénouement se révèle bien trop convenu et aseptisé pour rester en mémoire. Bon je ne vais pas vous faire un tableau, les fans du genre y trouveront largement leur compte, les plus exigeants auront l'impression d'avoir reçu un Cheeseburger après avoir commandé un Royal Deluxe édition limitée triple steak et double bacon. Ouais je sais, j'ai faim.

PS : je reviens bientôt avec du lourd, du très très lourd. Non je ne tease pas. C'est le tease qui vient à moi.
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