" Exquiousez mon maovais vrançais ; je n'ai pas parlé vrançais pendant quatre ans, car il y avait déjà suffisamment de catastrophes et je n'ai pas voulu en ajouter une autre ! "
Sir Winston Churchill à l'Hôtel de ville de Paris, peu après la Libération.
Intervention rappelée par le démographe Alfred Sauvy (1898-1990).
(page 15).
" Les comptes ne peuvent pas mentir, mais les menteurs peuvent conter. "
A propos d'écrans de fumée dans les finances publiques.
(page 66).
Dis moi de quoi tu ris et je te dirai qui tu es.
Réponse de Jean-Paul II à la question d'un journaliste curieux : "Combien de personnes travaillent dans les bureaux du Vatican ?" Sans quitter sa bonhomie, ni sans doute son infaillibilité, le saint-père a répondu : "Pas loin de la moitié".
Les bureaux à eux seuls, la bureaucratie (que notre malthusianisme de langage refuse d'appeler la "burellenie", même lorsqu'elle se garde de commander) remplissent toujours, de façon satisfaisante, leur fonction de défoulement.
Notre crainte fébrile, en cette fin de siècle accélérée, qu'il s'agisse d'une descente dans la neige, de progrès économiques.... c'est le dépassement. Etre dépassé, c'est mourir un peu. Seuls les hommes politiques peuvent se permettre d'appliquer des théories âgées d'un demi-siècle.
Il y a toujours, dans le rire, une question de supériorité.