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Critique de JHibou
Chère Valentine,
Ton prénom est celui de l'amour. Pourtant, il représente ici de trop nombreux autres prénoms subissant les mêmes atrocités.
Il veut aussi dire forte et je ne peux que le confirmer. Dès le début de notre rencontre, j'étais en apné en suivant les scènes de ta vie quotidienne. J'avais moi-même peur de faire le moindre bruit pouvant mettre ton bourreau en furie.
Alors oui je pouvais me demander : Mais pourquoi restes-tu ? Maintenant je comprends. Je comprends tes angoisses, la perte d'estime de soi au point de t'en sentir responsable et ta priorité : la sécurité de ton fils.
Tu as subi l'inacceptable, te privant de tes droits et de ton identité. Dès le 1er coup tu t'es dit qu'il changerait, mais en pensant ainsi, c'était déjà trop tard. Tu as pris cette vie qui rimait avec prison pour une normalité et que tu ne pouvais mériter mieux. Jusqu'à cette rencontre avec Suzette. Je souhaite de tout coeur aux personnes dans une situation similaire, de faire la connaissance de leur Suzette, même sous une forme différente.
Chère Claire,
Votre livre est aussi bouleversant que nécessaire.
Nous sommes conscients et ignorants de ces deux mots si antinomiques et contenant tellement de maux : violence conjugale.
Merci d'avoir choisi ce sujet délicat à aborder. Mettre des mots sur l'enfer me paraît complexe mais vous l'avez fait avec une plume parfaite.
On peut se sentir exclu par la thématique mais je vous invite fortement à lire ce roman.
J'ai eu besoin de le poser plusieurs fois, digérer des scènes difficiles. Je sentais l'ambiance s'alourdir, j'imaginais que ça ne pouvait se produire et c'était alors aussi brutal que pour Valentine.
J'ai ressenti des émotions contraires avec toujours cette boule au ventre, cette rage d'incompréhension et d'injustice.
L'amour n'a pas d'âge, de sexe, de religion, de milieu social...mais il a bien une limite intolérable, celle de la violence physique ou psychologique.
En France, 107 féminicides depuis janvier 2023. 208 000 victimes de violences en 2021.
☎ 3919
Ton prénom est celui de l'amour. Pourtant, il représente ici de trop nombreux autres prénoms subissant les mêmes atrocités.
Il veut aussi dire forte et je ne peux que le confirmer. Dès le début de notre rencontre, j'étais en apné en suivant les scènes de ta vie quotidienne. J'avais moi-même peur de faire le moindre bruit pouvant mettre ton bourreau en furie.
Alors oui je pouvais me demander : Mais pourquoi restes-tu ? Maintenant je comprends. Je comprends tes angoisses, la perte d'estime de soi au point de t'en sentir responsable et ta priorité : la sécurité de ton fils.
Tu as subi l'inacceptable, te privant de tes droits et de ton identité. Dès le 1er coup tu t'es dit qu'il changerait, mais en pensant ainsi, c'était déjà trop tard. Tu as pris cette vie qui rimait avec prison pour une normalité et que tu ne pouvais mériter mieux. Jusqu'à cette rencontre avec Suzette. Je souhaite de tout coeur aux personnes dans une situation similaire, de faire la connaissance de leur Suzette, même sous une forme différente.
Chère Claire,
Votre livre est aussi bouleversant que nécessaire.
Nous sommes conscients et ignorants de ces deux mots si antinomiques et contenant tellement de maux : violence conjugale.
Merci d'avoir choisi ce sujet délicat à aborder. Mettre des mots sur l'enfer me paraît complexe mais vous l'avez fait avec une plume parfaite.
On peut se sentir exclu par la thématique mais je vous invite fortement à lire ce roman.
J'ai eu besoin de le poser plusieurs fois, digérer des scènes difficiles. Je sentais l'ambiance s'alourdir, j'imaginais que ça ne pouvait se produire et c'était alors aussi brutal que pour Valentine.
J'ai ressenti des émotions contraires avec toujours cette boule au ventre, cette rage d'incompréhension et d'injustice.
L'amour n'a pas d'âge, de sexe, de religion, de milieu social...mais il a bien une limite intolérable, celle de la violence physique ou psychologique.
En France, 107 féminicides depuis janvier 2023. 208 000 victimes de violences en 2021.
☎ 3919
