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Critique de CocciClelia


"Nous sommes nos choix" disait Sartre, mais nous sommes aussi la somme des choix des autres dit si justement Claire Norton. Logique, nous vivons en société, nos rapport sont avec les autres.
Dans ce cinquième roman, Claire Norton aborde le thème de l'amour, le Grand Amour, et de l'oubli, mais pas l'oubli volontaire, l'oubli physique et mental crée par Alzheimer.
Le style est toujours aussi fluide et la composition, sortes de tronçons d'années dans une vie maitrise parfaitement le suspense. Tout est si bien distillé que je suis restée en apnée jusqu'à la fin du livre.
J'avais hâte de connaitre la fin, mais également je savourais la plénitude des moments si intenses vécus entre Lisa et Victor.
Lisa jeune fille ne croit pas au grand amour, et lorsqu'elle se découvre enceinte, elle décide de rester avec Pierre, même si ses sentiments ne sont pas amoureux. Un jour, une rencontre marque sa mémoire. La vie passe, sa fille Céleste grandit, et là le destin décide d'ébranler ses certitudes.
Le roman retrace la vie entière de Lisa, mais pas que... Comme pour les choix, Pierre, Céleste, Victor sont dans cette vie.
Lorsqu'on a la chance de vivre un grand amour, que doit-on faire?
Faire des choix, c'est une évidence, mais il faut toujours garder en tête que les choix des autres sont aussi essentiels que les nôtres. Cela sans oublier le troisième facteur, impondérable avec la survenue de la maladie.
Tout pousse à conserver en mémoire les plus beaux souvenirs, à revivre les moments les plus marquants.
Lorsque la mémoire d'alliée devient ennemie que faire?
Tout tenter pour garder ces souvenirs, en les fixant avec une chanson, ou des images.
C'est avec retenue, émotion et sensibilité que l'auteure parle d'Alzheimer, de son avancée, de son grignotage complet de la mémoire, jusqu'au fatidique oubli, jusqu'au deuil blanc si difficile à vivre pour l'entourage.
Un superbe roman, encore un coup de coeur pour moi.
Une jolie colonne sonore qui accompagne cette histoire avec les chansons de Jean Jacques Goldman.

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