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Critique de Jean-Daniel


Ne soyons pas trop exigeant avec Amélie Nothomb, ses récits ont le mérite d'être simples, courts et vite lus, ce qui leur épargne le plus souvent de devenir ennuyeux. Vite lue, vite oubliée, il ne restera rien de cette histoire qui rappelle un peu « La guerre des boutons » mais qui ne parvient jamais à convaincre. Nothomb est simplement un auteur qu'on aime ou qu'on n'aime pas.

Pourtant son style simple d'adolescente douée peut séduire, car elle fait souvent preuve de malice et d'humour, et elle a la capacité de pouvoir écrire comme un enfant, sans se ridiculiser, et nous fait découvrir au fil de son oeuvre quelques aspects de sa personnalité. Reconnaissons-le, Nothomb est une championne de l'autodérision et de l'ironie.

Paru en 1993, « le sabotage amoureux » est le second roman publié par Nothomb. Dans ce court récit, elle nous raconte sa vie en Chine de 1972 à 1975, où son père a été muté, alors qu'elle est âgée de 7 ans. Le narrateur-personnage raconte l'histoire à la première personne car Nothomb adopte le style autobiographique pour nous nous livrer ses réflexions amusantes sur la vision du monde à 7 ans. Avec beaucoup d'humour elle décrit son environnement quotidien. Comme toujours, le style est simple, les phrases courtes, à l'image du roman, et Nothomb fait preuve de beaucoup d'imagination dans la cruauté des enfants qui ne s'embarrassent pas d'idéologie, tout leur est bon pour épancher leur agressivité.

Pour résumer : un court récit, pas vraiment passionnant mais à la portée de tous, qui peut accompagner le lecteur dans le train ou sur la plage, ou meubler une soirée où on n'a pas le courage d'attaquer un « pavé », ne rien attendre de plus.
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