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sur 1709 notes
Ne soyons pas trop exigeant avec Amélie Nothomb, ses récits ont le mérite d'être simples, courts et vite lus, ce qui leur épargne le plus souvent de devenir ennuyeux. Vite lue, vite oubliée, il ne restera rien de cette histoire qui rappelle un peu « La guerre des boutons » mais qui ne parvient jamais à convaincre. Nothomb est simplement un auteur qu'on aime ou qu'on n'aime pas.

Pourtant son style simple d'adolescente douée peut séduire, car elle fait souvent preuve de malice et d'humour, et elle a la capacité de pouvoir écrire comme un enfant, sans se ridiculiser, et nous fait découvrir au fil de son oeuvre quelques aspects de sa personnalité. Reconnaissons-le, Nothomb est une championne de l'autodérision et de l'ironie.

Paru en 1993, « le sabotage amoureux » est le second roman publié par Nothomb. Dans ce court récit, elle nous raconte sa vie en Chine de 1972 à 1975, où son père a été muté, alors qu'elle est âgée de 7 ans. Le narrateur-personnage raconte l'histoire à la première personne car Nothomb adopte le style autobiographique pour nous nous livrer ses réflexions amusantes sur la vision du monde à 7 ans. Avec beaucoup d'humour elle décrit son environnement quotidien. Comme toujours, le style est simple, les phrases courtes, à l'image du roman, et Nothomb fait preuve de beaucoup d'imagination dans la cruauté des enfants qui ne s'embarrassent pas d'idéologie, tout leur est bon pour épancher leur agressivité.

Pour résumer : un court récit, pas vraiment passionnant mais à la portée de tous, qui peut accompagner le lecteur dans le train ou sur la plage, ou meubler une soirée où on n'a pas le courage d'attaquer un « pavé », ne rien attendre de plus.
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« Le sabotage amoureux », ou trois ans de la vie d'Amélie Nothomb en Chine, de 1972 à 1975, une tranche d'enfance.

A l'âge de cinq ans, elle apprend que sa famille doit quitter le Japon, pays où elle est née et qu'elle adore (au point qu'elle a cru pendant longtemps être japonaise), lorsque son père diplomate est muté à Pékin. Dans ces années-là, « avoir fait la Chine » est du dernier chic sur un CV d'ambassadeur, mais la réalité est moins brillante. En Chine, les expatriés sont cantonnés dans des ghettos confortables (« pour ne pas contaminer les Chinois »), derrière des murs de brique et des écrans de fumée, sans contact avec « la désespérance, la coulée de béton, la surveillance » et la pauvreté, bref, la réalité du communisme local. Au point que « bien des diplomates disaient qu'en fin de compte ils n'avaient aucune idée de ce qui se passait en Chine ».

Mais la petite Amélie n'a qu'une vague conscience de tout cela et ne s'en préoccupe guère, il y a bien assez à faire dans le ghetto. Son vélo est un cheval fougueux qui l'emporte dans de folles équipées, elle a été désignée éclaireuse dans la guerre enfantine mais cruelle qui oppose le camp des Alliés à celui des Allemands de l'Est, et puis surtout, il y a Elena, une fillette un peu plus jeune qu'elle. La belle, l'inaccessible Elena, dont elle tombe absolument, éperdument amoureuse, et qu'elle n'aura de cesse de conquérir.

Gamine inénarrable, cette narratrice de sept ans est savoureuse de vanité, de suffisance et de préciosité. Ses aventures sont loufoques, même si elles lui vaudront ses premières blessures d'amour (-propre).

Un texte court et drolatique, ironique dans ses piques lancées à la Chine communiste.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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J'ai passé un bon moment avec Amélie Nothomb aujourd'hui.

Dans le sabotage amoureux, elle nous livre ses souvenirs d'enfance en Chine ou après avoir passé quelques années au Japon, son père diplomate est muté. Elle a alors environ 7 ans et nous livre la découverte de ce pays. La Chine des années 70 n'a pas l'air d'être un pays ou il fait bon vivre (difficulté a trouver a de la nourriture, saleté et j'en passe) mais pour la petite Amelie tout ça est secondaire. Elle nous livre son histoire avec les autres enfants qu'elle rencontre, leur jeux parfois cruels mais aussi sa première histoire d'amour.

C'est loufoque, c'est drôle, le style est incomparable et l'on passe un excellent moment avec ce roman. La plume est toujours aussi agréable a lire et ce court roman se dévore en quelques heures a peine.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Quelle déception que cette lecture effectivement avec Amélie Nothomb il y a des hauts et des bas mais certaines personnes trouvent que les premiers romans de cet auteur sont les meilleurs. Celui-ci est le second il ne fait que 122 pages mais je l'ai trouvé tellement long et ennuyeux.

On suit Amélie et ses parents qui déménagent en Chine après le Japon, et Amélie petite gamine trouve tout affreux en Chine. Que dire de ce livre à part sa rencontre avec Elena d'origine italienne. Un livre sans intérêt, une vraie perte de temps...
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Qu'elles furent longues ces 120 pages !
Je ne sais pas si c'est le meilleur livre pour découvrir cette auteure ni si le reste de son oeuvre ressemble à ce roman. Si c'est le cas, je n'y reviendrais sûrement pas.
Compliqué pour moi d'adhérer à cette oeuvre apparemment en partie autobiographique, une version de "la guerre des boutons" assez peu crédible. Difficile d'imaginer une enfant de sept ans tenant ces propos, mais surtout j'ai trouvé cela inintéressant au possible.
Un style qui a glissé sur moi, seul quelques réflexions sur le monde des adultes ont retenu mon attention.
Bref, désolé à tous les aficionados d'Amélie Nothomb, je ne vous rejoindrais pas. Pourtant, je dois avoir "Stupeur et tremblements" quelque part, une réconciliation entre Amélie et moi est donc encore possible.
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Le sabotage amoureux m'a réconcilié avec Amélie Nothomb. Avouons que je trouve toujours son immense popularité un peu surfaite, mais j'ai trouvé ce court roman fort agréable, d'ailleurs je l'ai lu en une journée, abandonnant pour un temps un autre dans lequel je n'arrivais pas à rentrer. Sur une histoire d'enfance, l'auteur brode, joue, nous fait pouffer malicieusement.
De quoi ça parle? Les prémices sont très simples: les enfants des personnels diplomatiques sont parqués dans un quartier fermé, dan la Chine des années 70, et pour s'occuper, les charmants bambins se font la guerre, répartis en camps par nationalité. Ce n'est jamais très profond, mais ce n'est pas cela qu'on demande, juste quelques heures de la cruauté légère de l'enfance, qui n'a même pas conscience de la cruauté, bien plus profonde, du régime communiste qui entoure le quartier où se trouvent parqués les diplomates européens....Notre petite narratrice est pleine de culot, très amusante, et si vous ne lui demandez rien d'autre, la balade sera charmante.
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Alors que dans son premier roman, Hygiène de l'assassin, Amélie Nothomb passait par les yeux d'un personnage misogyne et de mauvaise foi pour parler entre autres de condition féminine, ce qui en faisait un angle tout autant choquant que drolatique, cette fois-ci la narratrice qui discourt si brillamment de guerres et d'ennemis... a sept ans au moment de son arrivée en Chine. Ce choix de narration crée là encore un décalage amusant, c'est plein d'esprit et on renoue avec les émois de l'enfance.
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Après quelques années passées au Japon, le père d'Amélie Nothomb fut muté à Pékin. C'est ainsi que la famille s'installa au ghetto de San Li Tun, en pleine Chine communiste. du haut de ses sept ans, l'héroïne nous raconte la vie dans ce pays étrange, avec lequel les diplomates étrangers sont à peine en contact.
Cette vie se résume surtout aux batailles livrées dans le ghetto : Alliés contre Allemagne de l'Est puis le reste du monde contre le Népal. Et bien sûr, Elena ! Elena, six ans, belle comme le jour, est la fille d'un diplomate italien. La petite fille regarde le monde entier avec une indifférence inégalable et la narratrice en tombe éperdument amoureuse. S'ensuivra ledit sabotage, sur lequel je ne donnerai pas de détails.

Ce roman est court, et heureusement ! En voilà un qui n'est absolument pas parvenu à me passionner.
Si vous êtes dépourvu de second degré, passez votre chemin. Même en se rappelant à chaque page que ce récit est celui d'une enfant de sept ans, certains passages sur la guerre et la violence pourraient facilement être considérés comme choquants.
J'ai toujours trouvé qu'Amélie Nothomb avait des hauts et des bas. Pour moi, le sabotage amoureux fait partie de cette dernière catégorie.

Challenge ABC 2015/2016
Challenge ABC 2016
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Je lis régulièrement du Nothomb, sans y chercher une fulgurance littéraire, mais plus en quête d'une histoire bien menée. Ce n'est pas la première fois que je suis déçu par un de ses livres, mais là franchement... Je suis allé au bout de ce court roman avec peine. L'idée de revisiter son enfance en Chine, d'accord, mais le ton ne fonctionne pas du tout. Et puis la complexité des trois intrigues en une : quête amoureuse, cruauté enfantine et critique du communisme... En réalité, rien ne fonctionne tout à fait, alors tout se mélange pour faire de ce texte quelque chose qui ressemble à l'inverse de ce que l'autrice peut faire : des histoires claires, intéressantes et prenantes. Pas de drame, je continuerai de temps en temps à lire du Nothomb, mais j'éviterai les plus anciens.
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En règle général j'aime bien la plume d'Amélie Nothomb mais j'ai trouvé les 125 pages de ce roman (autobiographique) d'un ennui total.
Dans ce petit roman Amélie Nothomb raconte son enfance vécue en Chine de l'âge de 7 à 10 ans. On a l'impression qu'elle se sentait un peu livrée à elle-même et qu'elle s'invente un monde autre que la réalité.
Elle est la fille d'un ambassadeur qui vit dans le quartier d'expatriés (qu'elle appelle le ghetto) et qui va vivre ses premiers émois amoureux pour une fille qui ne lui rend pas pareil. C'est un peu la guerre des boutons, les francophones contre les non-francophones.

On a l'habitude qu'Amélie Nothomb écrit dans un langage châtié, mais là je trouve que c'est un peu trop prétentieux comme style, surtout qu'il s'agit des souvenirs d'enfance.
Petite déception littéraire de cette semaine.

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