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Critique de Anatemnein
L'intrigue est simple: Ange est jeune femme de 19 ans, étudiante en philologie dans une université de Bruxelles. Elle vit en colocation avec Donate, une râleuse invétéré. Pour l'aider à payer ses études, elle décroche un emploi chez les Roussaire, une famille incroyablement riche qui ne vit que par le paraître, en tant que professeur de français pour leur fils dyslexique de 16 ans , Pie.
Pie est un adolescent solitaire, son père est abusif psychologiquement et sa mère, une évaporée. Il voit Ange comme une apparition salutaire.
Cela fait un moment que je n'arrive plus beaucoup à retrouver de Nothomb qui arrivent à me faire passer par des émotions intenses. A vrai dire, pendant ma lecture de Les aérostats, j'ai eu comme une impression de lire un autre Antéchrista mais avec certaines divergences. Une nouvelle fois, il s'avère qu'Ange est tout simplement le reflet d'Amélie étant jeune que cela soit dans la psychologie que dans d'autres goûts de toute nature (oui, nous avons le droit à la scène du champagne de nouveau pour celui-ci) . Et je me rends compte que c'est toujours sous les traits de son physique que j'imagine beaucoup ses personnages féminins instinctivement.
Il faut aussi comprendre que depuis tant d'années Nothomb a une marque de fabrique bien à elle: la courtesse de ses romans, les éléments clés ( le champagne, les prénoms peu communs, les ambiguïtés relationnelles , sa culture générale qui reprend des thèmes communs pour chacun de ses ouvrages, etc...)
Dans les Aérostats, elle utilise la dyslexie comme "excuse" tout simplement pour permettre un lien à peu près cohérent entre Ange et Pie afin d'instaurer des conversations entre ces deux personnages à la fois opposé et tellement ressemblant dans leur emprisonnement. Cette dyslexie étant ce qui donne l'insécurité à Pie et la littérature le sauve de son mal-être.
Pie est un adolescent solitaire, son père est abusif psychologiquement et sa mère, une évaporée. Il voit Ange comme une apparition salutaire.
Cela fait un moment que je n'arrive plus beaucoup à retrouver de Nothomb qui arrivent à me faire passer par des émotions intenses. A vrai dire, pendant ma lecture de Les aérostats, j'ai eu comme une impression de lire un autre Antéchrista mais avec certaines divergences. Une nouvelle fois, il s'avère qu'Ange est tout simplement le reflet d'Amélie étant jeune que cela soit dans la psychologie que dans d'autres goûts de toute nature (oui, nous avons le droit à la scène du champagne de nouveau pour celui-ci) . Et je me rends compte que c'est toujours sous les traits de son physique que j'imagine beaucoup ses personnages féminins instinctivement.
Il faut aussi comprendre que depuis tant d'années Nothomb a une marque de fabrique bien à elle: la courtesse de ses romans, les éléments clés ( le champagne, les prénoms peu communs, les ambiguïtés relationnelles , sa culture générale qui reprend des thèmes communs pour chacun de ses ouvrages, etc...)
Dans les Aérostats, elle utilise la dyslexie comme "excuse" tout simplement pour permettre un lien à peu près cohérent entre Ange et Pie afin d'instaurer des conversations entre ces deux personnages à la fois opposé et tellement ressemblant dans leur emprisonnement. Cette dyslexie étant ce qui donne l'insécurité à Pie et la littérature le sauve de son mal-être.
