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Critique de latina


Petite construction intellectuelle sur la paternité, la révolte de l'adolescence et son désir de faire du mal. Je m'explique :
- Petite : les livres d'Amélie Nothomb ne sont jamais très épais, ils se lisent en quelques heures, et celui-ci ne faillit pas à la règle.
La réflexion n'est d'ailleurs pas très approfondie, disons qu'il s'agit plutôt d'un schéma pouvant amorcer de plus amples pensées.
- Construction : tout est bien pesé, comme dans un schéma narratif bien classique, bien scolaire, depuis la « perturbation », càd le départ de Joe, 15 ans, du domicile familial (si on peut appeler « famille » là d'où il vient, sa mère en perpétuelle recherche d'amants l'ayant chassé), en passant par les « péripéties », l'arrivée de Joe chez Norman, un grand magicien, qui l'accueillera comme un fils, avec sa compagne plus jeune. Joe y fera l'apprentissage de la famille, et se construira grâce et face à Norman, la figure du père. Il développera aussi son art inné, celui de la magie des tours de carte. Et puis nous arrivons au dénouement, qui aura lieu lors du festival « Burning Man », le festival de magie très hippie du Nevada, dont je ne parlerai pas (je déteste détruire le plaisir de lecture des futurs lecteurs).
- Intellectuelle : l'émotionnel n'a pas sa place ici, du moins pour moi. Jamais je ne suis bouleversée par aucun roman d'Amélie Nothomb, mais j'apprécie sa prose purement pensée, menant souvent à des chemins que je n'avais pas prévus. C'est ça qui m'amuse.

Paternité, donc. Et révolte de l'adolescent. Point.
Mais n'allez pas dire qu'Amélie Nothomb est l'auteure belge par excellence! La littérature belge est une littérature de non-dits, de tendresse, de bouleversements et de pudeur.
La construction intellectuelle n'y a pas sa place.
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