L'effet Titanic

Le Titanic n'était pas insubmersible.
Et ici, le ton du roman et les chapitres consacrés à la narratrice, auteure du roman dans le roman, ont tenu le rôle de l'iceberg.
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Un roman dans le roman ? Effectivement, les chapitres s'alternent : certains dans lesquels une narratrice, en proie à un chagrin d'amour, entend se consoler par l'écriture ; les autres, son récit, celui d'un premier amour entre Flora et Zak.
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J'ai davantage apprécié ces derniers : la justesse des premiers émois, la narration exceptionnellement crédible de toutes ces premières fois (mention spéciale pour LA première fois) et les drames qui se jouent. Par contre, je n'ai pas du tout accroché avec la partie propre à la narratrice. La plume de Lili Nyssen est jolie, le procédé narratif est habile mais le ton mélancolico-dépressif identique dans ces deux histoires croisées m'a vite lassée… d'autant que lorsqu'il était question de cette jeune autrice en mal d'amour, cela faisait écho à ce qui me plait le moins dans les romans contemporains… à savoir l'autofiction. Je ne sais pas si c'en est une ici.. mais finalement peu importe car pour moi, celà comportait simplement les bémols que je trouve au genre. Il pourrait donc plaire sans réserve à qui affectionne l'exercice !
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J'avoue avoir été déstabilisée par ce style d'écriture. Des propos saccadés, pas toujours de verbe.
Ce style, qui m'a sorti de ma zone de confort, ne m'a pas vraiment aidé à rentrer dans l'histoire.
D'ailleurs, c'est davantage une histoire dans l'histoire.
En effet, la narratrice raconte l'histoire de son roman avec ses 2 personnages.
Mais ce que vivent les héros de son livre lui font écho même si c'est certainement l'inverse.
Ce roman aborde de nombreux thèmes et certainement pas celui du Titanic comme on pourrait le présager d'après le titre.
Mais plutôt la dépression, le manque, une rupture, une vie par procuration, la déchéance...
Je comprends le fond mais je n'ai pas été embarquée...

C'est l'histoire d'un amour, pas n'importe lequel; le premier amour. Celui qui laisse des traces indélébiles, celui qui marque le coeur et le corps, celui qui se pensait éternel.

Au travers une plume poétique, l'autrice explore et décortique les sentiments amoureux. Pour cela, elle met en scène deux personnages: Flo et Zak, lui vit en Bretagne et elle au Havre. Entre eux, tout n'est que fougue, passion, l'ivresse des corps et des premières fois.

L'autrice plonge dans ses souvenirs d'adolescence, et mêle fiction et réalité pour traduire les contrastes de l'Amour.

Un premier roman singulier, court et percutant.

L'écriture est vertigineuse et met en lumière les premiers émois, les états d'âme de ses personnages. Tout s'imbrique comme dans des poupées russes; ça interpelle et je comprends que cela puisse également perdre le lecteur.

Si d'un côté je l'ai trouvé fort, puissant, qui a du coffre, il m'a aussi parfois déstabilisé par ces encastrements. Tout s'entremêle et se démêle pour capturer toutes les nuances de l'amour. La vie passée de l'autrice et la relation entre Flo et Zak, deux histoires parallèles à la construction singulière.

Une plume mélancolique, poétique, assurément.
Un roman rempli de couleurs, de nuances.

Bien que j'aie choisi de postuler pour ce livre lors de la dernière Masse Critique de Babelio, malheureusement ce ne fut pas un coup de coeur. de base, je ne suis pas portée sur l'écriture poétique mais vu le sujet du livre, je me suis dit que cela devrait être bien ficelé et que j'apprécierais forcément l'écriture poétique de l'auteure alors qu'elle raconte l'amour naissant entre deux personnages adolescents du nom de Zach et Flora. Cependant, je n'ai pas du tout accroché à la plume de Lili Nyssen, certes très belle mais très complexe à comprendre, même si j'en ai parfois admiré la poétique. Cet avis est donc purement subjectif car, comme je le disais, c'est un genre d'écriture que je n'affectionne pas au départ, mais je suis sûre qu'il ravira les lecteurs qui y sont sensibles.