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Critique de Pasoa


Mademoiselle Esperluette (une lectrice anonyme québecoise) demanda un jour à Hubert Nyssen : "à quel triste destin (lui) me paraissaient promis, dans les turbulences de notre époque, l'attrait du livre et le plaisir de la lecture que nous sommes encore quelques-uns à partager."
C'est par le biais d'une longue épître titrée "Lira qui lira bien le dernier, lettre libertine sur la lecture" que l'auteur choisit de lui répondre.

Enjouées et désenchantées, résolues et légères, amusantes et graves, les réflexions de l'auteur sont toutes pleines d'intérêt. Abordant de nombreux sujets comme le travail de l'écrivain, le monde de l'édition (deux métiers qu'exerça Hubert Nyssen, il a été le fondateur des éditions Actes sud), la profusion de livres publiés aujourd'hui et les enjeux (mercantiles) qui la soutiennent, l'influence des académies littéraires qui font tout le succès d'un auteur et de son livre, les nouvelles technologies, le plaisir de lire, l'avenir du livre et de sa diffusion, etc. Ces sujets sont tous agrémentés par de savoureuses anecdotes qui rendent ce petit livre (96 pages) vraiment plaisant à lire.

C'est toujours un plaisir de lire des essais ou des réflexions sur la lecture et le lecteur comme celui d'Hubert Nyssen. C'est prendre un peu de distance sur une activité qui semble (ici sur Babelio) « aller de soi ». Mais le livre, la lecture a son histoire. La découvrir, c'est s'inscrire dans une filiation (proche ou lointaine) de l'écrit, de la lecture. Une raison supplémentaire de mieux éprouver sa passion.

"Lira bien qui lira le dernier, lettre libertine sur la lecture" est un livre en tout point passionnant. Avec Hubert Nyssen, s'instruire rime avec plaisir. Dès lors, pourquoi s'en priver ?
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