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Critique de hanyrhauz


Parmi les reliques de ma PAL, c'est à dire les livres notés sur un bout de papier qui attendent qu'un jour je daigne les emprunter à la bibliothèque, il y a avait Crepuscule irlandais. Un roman d'Edna O'Brien, autrice irlandaise de renom, que je découvre dans le cadre du challenge @autricesdumonde

Ce roman, c'est avant tout une histoire de femmes. Dilly, la mère et Eleanora, la fille. Une histoire d'amour maternel, trop grand, trop encombrant, pour une fille qui ne trouve pas sa place.
Une histoire de rêves, d'une fuite au loin, d'amours romanesques, romantiques, d'une vie moins terne, plus exubérante.

L'immigration irlandaise aux États-unis fait partie de l'histoire de ce roman. Ce rêve américain, cette soif d'horizons nouveaux et le désenchantement, qui arrive dès le premier pas sur Ellis Island. En écho, le départ pour Londres, la possibilité qu'offre une grande ville, et l'enfermement d'une banlieue grise.

Ce roman est d'une grande mélancolie, il dit tout ce qui ne s'est pas dit entre ces deux femmes. Une histoire semblable qui restera cachée dans des lettres envoyées, à peine écrites.
C'est un roman qui m'a rendu triste, un peu, devant cette impossibilité à se retrouver, à se prendre dans les bras.
J'ai lu avec intérêt toutes les pages sur le parcours de Dilly, j'ai trouvé toutes celles consacrées à Eleonora moins fortes, en comparaison.

Si les relations filiales vous intéressent, ce roman est à lire, sans aucun doute. Mais je le trouve malgré tout assez froid. Comme si l'autrice ne nous autorisait pas tout à fait à côtoyer ses personnages, à entrer en empathie avec eux.

Et si je devais vous faire une seule recommandation : ne lisez pas la quatrième de couverture qui en dit déjà trop. Essayez seulement de pousser la porte de la maison de Dilly.
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